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s.t.e.l.l.a

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Hors-ligne Dernière activité : Privé

Messages que j'ai posté

Dans la publication : Épître à l'impasse sans regrets (réponse)

26 février 2014 - 03:06

Je m'inscris à votre université.

J'ai beaucoup appris en séchant les cours.

Mais ce n'est rien à côté de ce que j'apprendrai en séchant le vôtre.

Dans la publication : GCNAORMDOON

25 février 2014 - 11:43

Vous ne manquez pas d'R.

Dans la publication : KlangFarbenMelodie

20 février 2014 - 07:18

Le second tercet en particulier est d'une extraordinaire puissance poétique; la rime en -or rappelle Mallarmé, l'imparfait du rêve fait merveille. Bravo, serioscal. Cela me ferait presque aimer la poésie régulière :)

Dans la publication : Leur théorie du mauvais genre...

10 février 2014 - 11:54

Ce que je trouve particulièrement lamentable, c'est que l'on se tourne vers la poésie parce que l'on ne sait pas penser, je ne dis pas argumenter, je dis penser. Les discours auxquels nous sommes hostiles (je dis nous, parce que je me range crânement du côté du hamster, de serioscal, et autres poètes extraordinairement divers mais authentiquement poètes) sont irrecevables d'un simple point de vue logique. C'est de la bouillie de je ne sais quoi, c'est de la merde mentale. Donc, qu'on aille faire ses besoins en poésie parce qu'on ne sait pas penser, je trouve ça odieux. Ou bien on ne prétend pas penser, et la poésie est un merveilleux (mais exigeant) outil pour qui veut exprimer le sensible plutôt que l'intelligible, ou alors on recourt à la poésie comme philosophie, et je crois qu'il y a parmi nous des gens qui humblement, sans se la péter pratiquent une poésie philosophique, ou bien tout simplement on s'essaie à bâtir des poèmes qui tiennent à peu près debout, respectueux, un peu guindés, un peu ridicules parfois dans leurs oripeaux, mais tellement dignes, tels des vieillards endimanchés pour l'enterrement d'un disparu dont ils ne sauront jamais mieux dire l'attachement qu'ils lui portaient qu'en suant dans des chemises amidonnées, des poèmes respectueux des autres et de la poésie y compris quand ils paraissent se foutre du monde. La poésie, c'est tout sauf du discours. Même et surtout la poésie engagée.

Je ne veux pas dire qu'on salit la poésie en en faisant l'usage que je dénonce, elle s'en est remise et s'en remettra, je gueule contre cette idée que la poésie est juste bonne à libérer la connerie. C'est comme prétendre que la peine de mort prévient le meurtre, que le libre port d'armes est un gage de sécurité, que toute femme violée l'a bien cherché, etc.

Dans la publication : Série + gun

24 janvier 2014 - 10:28

 

à s.

 

Seringue

sur neige

surgie ne

singe ure.

Négus rie,

nie grues ;

igné (ruse !

– une grise),

su ingéré,

gin se rue

sur génie !

 

 

 

En réalité:

 

génie sur

gin se rue !

 

Mais le texte vaut toujours mieux que son explication.