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ledormeurduval

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Publications sur Toute La Poésie

Hiver

17 février 2014 - 12:01

Dans les plaines enneigées, sous les rayons perçants d’un ciel bleu glace

Au son lourd, au cri étouffé des fébriles flocons amassés

L’hiver enveloppe le monde de son souffle d’argent

Le soleil, majesté, luit

 

Ruisseaux solides,

Mon œil extralucide, perçoit

De petits astéroïdes

Blancs, qui voyagent

Au cœur de la montagne

Dans l’eau claire, vive

 

Pâtisseries de froid, gâteaux de glace

Décorent la montagne, de leurs éclats de lune

Un cœur endurcit, brûle, s’enflamme

De tants de froideurs ensoleillées

Qui ne cessent de lui révéler

Les vérités du monde

 

Hiver,

Par ta splendeur et par tes flèches de verre

Qui traversent mon âme

Sans jamais l’épargner

Ta cruauté sans pareil, ne se mesure pas

Tant ta puissance magnificence

Nous guéris de nos maux

Mémoire

07 janvier 2014 - 10:33

Mémoire
Mille-feuille de mes souvenirs
Bouillonnement de vies
Vécues
Entendues

Sarcophage de mes rêves
Encensoir de mes expériences
Vaste lieu dans lequel
Virevoltent
Des flocons de vie
Qui s'unissent en silence
Et recouvrent mon âme
D'une épaisse couche de temps

Mémoire
Océan tumultueux
Jaillissement fébrile
D'une vie passée
Qui brûle
Encore
Toujours

Mémoire je t'ai reconnue
Mémoire tu m'es apparue

Liberté

07 janvier 2014 - 10:30

Les cheveux dansant au grès du vent frais

Les narines éveillées par l’iode marin, tout près

Les pensées étourdies, noyées dans cette étendue infinie

Je ressens, la liberté

 

Tourmenté, amoureux, captivé par la joie, de penser à toi

Léger comme l’air, en un petit nuage

Blanc, je me transforme, tout à coup

Je ressens, la liberté

 

Dans mon cœur, dans mon âme éclairée

Dans mes yeux, dans mes mains vivifiées

Sur la braise du feu de l’amour, si beau, si fort

Je ressens, la liberté

 

Au beau milieu de ma vie

Au plus haut point de l’espoir, qui me tient

Au fin fond d’une contrée, dont seule ton image détient la clef

Je ressens, la liberté

 

Voyageant au pays de mes rêves

Frôlant d’un pas ferme, l’herbe douce et fragile

Souriant  à la vie, à tout ce qui n’est pas éphémère

 

Je ressens, la liberté

Cette liberté, notre liberté

La Gitane

07 janvier 2014 - 10:28

Pour lire ce poème, voir avant l'image dont il est inspiré en suivant ce lien : 

http://imageshack.co...5/3746/yac4.jpg

 

 

 

Telle une étincelle, féline, tu montes la garde

Tu t’apprêtes à frémir, à voir venir le glas

La mort te poursuit, jamais tu ne la regardes

De son haleine rouge, de son vent de chaleur

Elle approche, elle court, elle danse, mais jamais ne pleure

Cette faucheuse te guettes, prend garde à sa vigueur

Lentement tu te consumes, tu pâlis, tu brûles

Des haillons océan viennent cacher ta honte

Ta douleur infinie, te tiens et s’accumule

Le grand  feu de l’enfer, du royaume d’Hadès

Déploie avec peine ses mâchoires infernales

Tu l’évites, tu le fuis, mais dois te résigner

Le spectacle commence,  le cirque s’évanouit

Des éclats de lumière,  des étoiles et des fées

Troublent soudainement ta fébrile pensée

Torturée, égorgée, anéantie, tu hurles

L’ouïe, la vue, l’odorat ne t’appartiennent plus

La brûlure est vainqueur, tu ne respires plus

Noble danseuse, artiste dans l’oublie, ce spectacle éternel ne fait que commencer

D’un fer ocre et sang tu as marqué le temps, le cirque pourtant trop gai

A perdu son idole