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Ava

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Publications sur Toute La Poésie

Riche d'être femme (calligramme)

20 mars 2018 - 07:09

Les récits sont
peuplés de femmes fortes.
Qui en leur sein, la vie portent.
On les dit élégantes et raffinées,
elles ne demandent qu'à être aimées.
Elles sont mères, sœurs ou bien filles,
Qu'elles restent naturelles ou se maquillent.
Leur courage vaut bien celui des hommes.
Même si leurs noms, dans l'Histoire, détonnent.
Les mentalités ont pourtant bien évoluées.
On les considère à présent, c'est bien mérité,
Comme des héroïnes, venues du passé.
Toutefois encore
s'attardent,
Des idées
persistantes
Les femmes baissent la garde
Mais restent tout de même méfiantes.
f            Elles furent résistantes,           f
e         Encore elles vous enchantent         e
m              Elle furent exploratrices                  m
m          Chercheuses ou bien nourrices.             m
e                    Éprises de justices,                     e
Elles furent guerrières ou Justes
Cuisinières, et bien plus...
Certaines d'entre elles furent brûlées,
d'autres encore plus sévèrement condamnées.
Parce qu'elles se battaient, pour leur liberté.
Certaines d'entre elles, furent mises au fer,
tandis que d'autres, sous les bombes pleurèrent.
Aujourd'hui, j'espère que le temps de cette poésie,
Je vous aurais transporté à travers leurs vies
Leurs noms sont écrits en lettres de sang dans l'Histoire
Vestiges d'une époque où leur avenir fut bien noir
Rappelons-nous à jamais de leurs histoires...

Il tourne le temps...

11 juin 2014 - 07:54

Tandis que le temps se gâte
Et que la Mort nous guette
J’entends encore le tic-tac
Que jamais rien n’arrête.

Le temps est si rapide
Et les journées si vides
Apparaissent les rides
Dans l’ombre, l’arachnide.

Elle tisse autour de nous
Une toile indestructible.
Elle nous a pris pour cible
Nous finirons au trou.

Mon enfance s’efface
La vieillesse se profile
Des souvenirs fugaces
Et j’ai perdu le fil
L’horloge tourne encore
Je voudrais l’arrêter
Mais les aiguilles en or
Continuent d'avancer.
J’étais dans ma maison
Maintenant je l’ai vendue
La pendule tourne en rond
Je finis dans la rue.


Mes parents sont partis

Mes enfants ont grandi
Je leurs dis mes petits
Profitez de la vie !
Un malheur arriva
Et je n’étais plus là.
Mais le temps continua
Insensible, m'abandonna.

De nous, il ne reste que des photos.
De notre identité, rien que des mots.
Des gens se demandent qui est
Cette femme aux cheveux de jais.

Je voudrais leur faire un signe
Leur écrire quelques lignes.
Leur dire ne pas gaspiller le temps
Mais de le garder précieusement.

Mais il reste un espoir
Une lumière dans le noir
Qu’ils réalisent leurs rêves
Avant que tout s’achève !
Dans les mains, un sablier
J’ai envie de le briser
Mais je ne peux rien y changer
Leur temps est écoulé !

D’autres les remplaceront
Des mauvais et des bons.
Mais certains se tourneront vers le passé
Tentant d’imaginer les gens qui les ont précédés

Lorsqu'ils penseront à ceux qui les ont quitté

Ce jour-là, j’aurai enfin gagné !

Le général qui a défié son maître

01 juin 2014 - 03:24

* Inspiré du Film Gladiator

 

Tu étais général
Son cœur était glacial
Tu devins son esclave
Lié par les entraves
Traîné dans le sable
Ta vie en un instant
Se brisa dans le sang
Gladiateur à présent
Encore refusant
De rentrer dans le rang

Tu devras batailler
Et oublier tes peurs
Tu ne pourras pas gagner
Mais défieras l’empereur
Acclamé par les spectateurs
Il faudra pourtant que tu meures
Tu retrouveras ceux que tu aimes
Ecrasant avant, celui qui le mal sème

Sous le soleil qui brille
Tu retrouves ta famille
Tourné vers le ciel bleu
Tu implores tes Dieux

La foule t’admire toujours
Un pouce levé, l’amour
Une femme retient son souffle
Tu glisses dans le gouffre

On ne te tuera jamais
A tes pieds des bouquets
L’empereur est stupéfait
Il pensait que tu lui obeirais 
De tous tu obtiens l’intérêt
Et il sera défait !

Lui qui se croyait si fort et si puissant
Réalisa qu’un jour, tourne le vent
Abandonné par ses plus fidèles soldats
Il sera bientôt vaincu, sa vie s’achèvera

Mais toi le général, l’esclave, l’homme
Le « grand héros », ainsi qu’on te surnomme
Tes yeux se fermeront, tu tomberas dans l’arène
Un tout dernier baiser, t’offrira la Reine
Après tout ton destin était de te sacrifier
Pour que tous soient heureux pour l’éternité !

Perle de femme

25 janvier 2014 - 05:45

Son regard irisé de flammes sans pareilles
Brille d'un éclat à jamais éternel
Ses yeux reflètent les pensées secrètes
Que nous gardons savamment dans nos têtes
 
 
Ses cheveux scintillants dans le soleil couchant
Sa bouche voluptueuse et son nez élégant
Nous déstabilisent à tel point
Que nous souhaiterions nous enfuir très loin
Là où cette femme ne pourrait pas nous atteindre
Un lieu où nous ne pourrions plus la craindre
 
 
Son regard profond et éblouissant
Nous montre que, pendant tout ce temps
Nous nous méprenions sur la beauté humaine
Cette femme n'est pas belle, c'est une merveille !
Et son corps entier irradiera de soleil
Quand elle sourira de ses lèvres vermeilles !
Alors tous les hommes en perdront le sommeil !

Les murs se souviennent

25 janvier 2014 - 05:31

C’était une histoire
De pouvoirs,
Perdue à travers les ans
Oubliée par le temps
Evidemment la vérité s’enfuit
Mais le vent, ce jour me l’a transmise
Dans la nuit, des voix me parviennent
Le passé coule encore dans mes veines
Je me souviens
D’époques révolues
Oui mais enfin !
Je ne les ai pas vécues ! 
 
Une histoire lue avant de s’endormir
Des vers déclamés par un barde
Les personnages ne cessent de mourir
Dans la campagne tout est calme
Le feu rougeoie dans la cheminée
Alors que mes mots se font précipités
Du secret, du récit, je dois maintenant me délivrer
Pour que les images d’autrefois cessent de me hanter
Et que disparaissent ces guerriers, princes et archers
 
On m’a dit que l’on m’avait confié un don
Un pouvoir que je nomme : malédiction
Les murs se souvenaient de tous les événements
En les touchant je voyais leur histoire, leurs tourments
Mais je ne voulais connaître toutes ces choses
Qui me rappelaient que la vie n’était pas si rose
De cette façon j’avais appris les secrets de l’Histoire
A quoi bon quand personne ne voulait plus me croire ? 
Ce n’étaient que des contes dissipés dans le noir
Certains pensaient que je faisais ça pour la gloire
 
C’était une histoire
Qu’écoutaient les enfants
Qui ne serait qu’illusoire
Lorsqu’ils deviendraient grands
Rassemblés près des flammes
Je leur livrais mon âme
Ils écoutaient patiemment
Plongés dans l’aventure
Je me disais : si seulement…
Ils savaient que c’est de source sure
Que je tiens ces récits étranges
Me feraient-ils encore des louanges ?
Redemanderaient-ils plus d’histoires contées ? 
S’ils savaient qu’elles renferment toute la vérité  
Leurs parents les autoriseraient-ils encore à m’écouter ?
Je pense qu’ils m’accuseraient de vouloir les tromper !
 
C’était tout un roman
Rapporté par la pierre
Assise sur le divan
Je ne pouvais plus me taire
Une histoire de pouvoirs
Perdue dans l’ère du temps
Que je ne cessais de voir
Se déchaînait le vent
 
C’est juste, le passé se révélait à moi
Mais qui à mes paroles, porterait encore foi ? 
Soudain l’un des enfants assis en rond
S’avança lentement dans ma direction
Sur ma main alors il posa ses doigts
Et même si je ne compris jamais pourquoi
Il murmura des mots que je n’oublierai pas
Peu importe que les autres ne te croient pas !
Moi aussi, je suis comme toi !
Le passé de ces murs, je le vois !  
Il est autour de nous et vit encore là !