Ava

Les récits sont
peuplés de femmes fortes.
Qui en leur sein, la vie portent.
On les dit élégantes et raffinées,
elles ne demandent qu'à être aimées.
Elles sont mères, sœurs ou bien filles,
Qu'elles restent naturelles ou se maquillent.
Leur courage vaut bien celui des hommes.
Même si leurs noms, dans l'Histoire, détonnent.
Les mentalités ont pourtant bien évoluées.
On les considère à présent, c'est bien mérité,
Comme des héroïnes, venues du passé.
Toutefois encore
s'attardent,
Des idées
persistantes
Les femmes baissent la garde
Mais restent tout de même méfiantes.
f            Elles furent résistantes,           f
e         Encore elles vous enchantent         e
m              Elle furent exploratrices                  m
m          Chercheuses ou bien nourrices.             m
e                    Éprises de justices,                     e
Elles furent guerrières ou Justes
Cuisinières, et bien plus...
Certaines d'entre elles furent brûlées,
d'autres encore plus sévèrement condamnées.
Parce qu'elles se battaient, pour leur liberté.
Certaines d'entre elles, furent mises au fer,
tandis que d'autres, sous les bombes pleurèrent.
Aujourd'hui, j'espère que le temps de cette poésie,
Je vous aurais transporté à travers leurs vies
Leurs noms sont écrits en lettres de sang dans l'Histoire
Vestiges d'une époque où leur avenir fut bien noir
Rappelons-nous à jamais de leurs histoires...

Merci pour ces quelques vers

Qui ne peuvent que me plaire

Je retourne sur mon nuage,

C'est plus sage (C:

Merci à vous tous pour avoir pris le temps de vous arrêter ici^^.

Savourons chaque seconde et profitons de la vie.

Je terminerai sur cette citation que j'aime beaucoup de William Somerset Maugham : chaque minute de cafard vous prive de 60 secondes de bonheur...

Bonne journée à vous tous ! 

Tandis que le temps se gâte
Et que la Mort nous guette
J’entends encore le tic-tac
Que jamais rien n’arrête.

Le temps est si rapide
Et les journées si vides
Apparaissent les rides
Dans l’ombre, l’arachnide.

Elle tisse autour de nous
Une toile indestructible.
Elle nous a pris pour cible
Nous finirons au trou.

Mon enfance s’efface
La vieillesse se profile
Des souvenirs fugaces
Et j’ai perdu le fil
L’horloge tourne encore
Je voudrais l’arrêter
Mais les aiguilles en or
Continuent d'avancer.
J’étais dans ma maison
Maintenant je l’ai vendue
La pendule tourne en rond
Je finis dans la rue.

Mes parents sont partis

Mes enfants ont grandi
Je leurs dis mes petits
Profitez de la vie !
Un malheur arriva
Et je n’étais plus là.
Mais le temps continua
Insensible, m'abandonna.

De nous, il ne reste que des photos.
De notre identité, rien que des mots.
Des gens se demandent qui est
Cette femme aux cheveux de jais.

Je voudrais leur faire un signe
Leur écrire quelques lignes.
Leur dire ne pas gaspiller le temps
Mais de le garder précieusement.

Mais il reste un espoir
Une lumière dans le noir
Qu’ils réalisent leurs rêves
Avant que tout s’achève !
Dans les mains, un sablier
J’ai envie de le briser
Mais je ne peux rien y changer
Leur temps est écoulé !

D’autres les remplaceront
Des mauvais et des bons.
Mais certains se tourneront vers le passé
Tentant d’imaginer les gens qui les ont précédés

Lorsqu'ils penseront à ceux qui les ont quitté

Ce jour-là, j’aurai enfin gagné !

Une magnifique ode à la générosité. J'ai vu une vidéo ainsi, où un "sans-abris" s'évanouissait dans la rue et personne n'intervenait et où un homme en costume s'évanouissait aussi et là, tout le monde s'arrêtait. C'est triste... Je ne dis pas qu'il faut donner à tout le monde c'est impossible à moins d'être très riche mais je rejoins Mary-Loup sur la nourriture ou les vêtements par exemple. Au lieu de jeter pourquoi ne pas le leur donner ? 

* Inspiré du Film Gladiator

Tu étais général
Son cœur était glacial
Tu devins son esclave
Lié par les entraves
Traîné dans le sable
Ta vie en un instant
Se brisa dans le sang
Gladiateur à présent
Encore refusant
De rentrer dans le rang

Tu devras batailler
Et oublier tes peurs
Tu ne pourras pas gagner
Mais défieras l’empereur
Acclamé par les spectateurs
Il faudra pourtant que tu meures
Tu retrouveras ceux que tu aimes
Ecrasant avant, celui qui le mal sème

Sous le soleil qui brille
Tu retrouves ta famille
Tourné vers le ciel bleu
Tu implores tes Dieux

La foule t’admire toujours
Un pouce levé, l’amour
Une femme retient son souffle
Tu glisses dans le gouffre

On ne te tuera jamais
A tes pieds des bouquets
L’empereur est stupéfait
Il pensait que tu lui obeirais 
De tous tu obtiens l’intérêt
Et il sera défait !

Lui qui se croyait si fort et si puissant
Réalisa qu’un jour, tourne le vent
Abandonné par ses plus fidèles soldats
Il sera bientôt vaincu, sa vie s’achèvera

Mais toi le général, l’esclave, l’homme
Le « grand héros », ainsi qu’on te surnomme
Tes yeux se fermeront, tu tomberas dans l’arène
Un tout dernier baiser, t’offrira la Reine
Après tout ton destin était de te sacrifier
Pour que tous soient heureux pour l’éternité !

A l'époque d'autrefois

Au siècle des Rois

Une paysanne banale

Balayait sans fin les dalles

Elle entendit la conversation

De jeunes nobles dans la maison

Ils parlaient encore d'amour

Tandis qu'elle espérait toujours...

Elle sait écrire à leur manière

Mais ses talents les indiffèrent

Ils ne la remarquent pas

Alors qu'elle est tout le temps là

Lorsqu'elle voit les femmes se vêtir

Elle pense : cette robe m'irait à ravir !

Quand elles parlent de littérature

Elle voudrait corriger leurs erreurs

Mais les comtesses n'en ont cure

Et voilà qu'arrive Monseigneur

La servante le regarde

Sans même y prendre garde

On la frappe et on la bat

Car on n'observe pas le Roi

Elle mène une vie de peine

Elle trime, à quoi cela la mène ? 

Elle voudrait dire ce qu'elle a sur le cœur 

Que ces idiots ne lui font pas peur 

Mais soudain Sa Majesté l'appelle

Elle accourt car c'est habituel

Soudain la musique commence

Il lui propose une danse

Elle n'arrive pas à y croire

Est-ce une aventure d'un soir ?

Une paysanne banale

Balayant encore les dalles

Aujourd'hui elle est plus que cela

C'est une Reine car elle se maria

De jeunes nobles parlaient d'amour

Elle l'avait trouvé à la Cour

En parodiant les troubadours

Un fou s'agite avec humour

Elle sait écrire à leur manière

C'est en cela qu'elle diffère

Au Roi elle a fini par plaire

Elle n'était que sa secrétaire

Tout le monde peut avoir le titre

Que l'on fasse l'idiot ou bien le pitre

Faut-il encore qu'on le mérite

Et ce même si, on en hérite

A l'époque d'autrefois

A un siècle bien loin déjà

Une esclave devint Reine

Réussit à briser ses chaînes

Car l'amour est plus fort que le titre

Voici la fin de ce chapitre !

Dans ses veines des ruisseaux de lave ardents
Tombée sous le charme d’un homme séduisant
Elle pensait que cela durerait toujours
Se brise soudain leur histoire d’amour

On parlait du fil rouge du destin…
Alors qu’ils se tenaient par la main
Elle songeait que la légende était vraie
Mais était-il écrit qu’il l’abandonnerait ? 
Une larme roule sur sa joue
Une lame transperce son cœur 
Serait-il ce jour devenu fou ?
Pour gâcher leurs moments de bonheur

Elle repense aux instants passés
Sous la pluie, heureux, enlacés
Devant l’océan ils s’étaient embrassés
Peut-être s’était-elle trop emballée ? 
Elle observe les voyageurs plongés
Dans un livre ou dans leurs pensées
Le métro poursuit doucement sa route
Elle se doit d’avancer coûte que coûte
Elle se demande à quoi rêvent tous ces gens
Elle oublie tout, disparaît même le temps
Pourquoi ne resterait-elle pas assise ?
Pourquoi ne surmonterait-elle pas cette crise ?
Cupidon se serait-il trompé ? 
Ce n’est plus long, son arrêt ne va pas tarder…
Continuera-t-elle jusqu’en enfer ?
Après tout, elle n’en a plus rien à faire !

Les yeux dans le vide elle réfléchit
Pourra-t-elle reconstruire sa vie ?
Elle observe un jeune homme endormi
Il lui semble alors qu’il lui sourit
Le fil rouge existerait-il bien ? 
Faut-il qu’on construise notre Destin ? 
Elle décide de ne pas abandonner
Pensant trouver un jour l’être aimé
C’est la fin, elle se lève de son siège
On la pousse, c’est un sacrilège !
Alors Il croise son regard
Y aurait-il encore un espoir ?
L’inconnu disparaît pour toujours
Ce regard, cet échange l’a prise de court
Les portes du métro se referment
Elle se rend au bureau, le teint blême

Elle apprend que son collègue sera remplacé
Elle se dit que c’est une horrible journée
Se présente alors à elle le nouveau
Quelle surprise ! C’est l’inconnu du métro ! 
Fallait-il que leur route se croise ?
Du passé… faisons table rase ! 
Le Destin s’en serait-il mêlé ?
Peu importe car ils se sont trouvés !

J'écoutais le bruissement de l'eau
Mes paroles répercutées par l'écho
Les pieds plongés dans le lac argenté
Je rêvais encore de royaumes éthérés

Un châle couvrait mes épaules dénudées
La caresse des étoiles me faisait frissonner
Sous le clair de lune, je laisse la nuit m'emporter
Mon cœur se met à battre comme un piano désaccordé
Le refuge n'est pas loin, j'y serais en sécurité !

Autrefois des hommes furent changés en statues
Pour avoir trop contemplé la belle Nyx, nue
Je lui demande seulement de m'accorder ses bienfaits
Pour que je puisse rejoindre mon peuple dans la forêt

Ma famille ne cesse de me manquer
La morsure du froid me fait trembler
Dans les cailloux acérés, j'ai trébuché
L'eau bienfaitrice ne peut que m'apaiser
Pourquoi ne puis-je pas retrouver les fées ?
Et me joindre à leurs danses endiablées !

Aujourd'hui ce n'est plus en fée que je vous parle
Condamnée à rester sous la forme d'une femme
Seules mes ailes me manquent, semblables aux papillons
Pour m'envoler vers le ciel comme les nôtres le font
Et ces hommes si cruels qui, la terreur sèment
Mais pourtant, je dois l'avouer,moi je les aime
Leurs si fières citées bravant même le vent
Rien ne m'avait émue autant auparavant !

Je voudrais bien garder ces jambes si fragiles
Pour encore admirer les femmes battant des cils
Et les amoureux s'embrassant sur les bancs
Nous ne connaissons pas ce miracle du temps
La nature, notre mère, nous préserve des guerres
Mais qui, en beauté, pourrait surpasser, la Terre ?

Le soleil se lèvera toujours, c'est écrit.

Quel spectacle merveilleux joliment décrit ! Tout est dit !

Canicules glacées 
Lumières enchantées
L’esprit de mon passé
Ne cesse de flotter

Canicules glaciales
Au plus profond de mon âme
Je ne sens pas le froid
De l’hiver je suis Roi !

Chaleurs hivernales
Vous êtes mon égal
Et la bise mordante
Nous enchante
Elle n’est que plus troublante

Des batailles de neige
Des cristaux de glaces
Des stalactites beiges
Qui nous chassent

Pourtant le bonheur illumine
Les foyers, c’est un signe
Dans les airs vibre une mélodie
Les paysages sont embellis
Chaleurs glacées de fêtes
Qu’on donnait autrefois
Tourne encore dans ma tête
Robes bruissant comme de la soie

La musique s’élève
Sous le tourbillon des flocons
Et les enfants sans trêve
Déballent des centaines de cartons

Les anges gardent les portes
Les guirlandes les supportent !

Canicules glacées
Rêves mérités
Songes d’un temps perdu
Apporté par les flux
Canicules passées
Reste encore une année !
Les glaces fugitives
S’écoulent de la rive !
La luge ne cesse de glisser
Portée par un hiver éthéré !
Lorsque Décembre reviendra
Le bonheur renaîtra sous les toits !

Froideurs enchanteresses
De l’hiver les princesses
Plus jamais de détresse
Et...adieu la vieillesse !

Chacune de vos expressions reste dans ma mémoire
Vous n’êtes pas partis pour toujours il faut encore y croire
Je me souviens quand vous me filmiez avec votre caméra
Tout en me faisant croire que le père Noël n’existait pas

Comment ça ?
J’étais une enfant, je ne me rendais pas compte
Que la vie pouvait être cruelle au bout du compte

Qu’en l’espace de quelques années elle pouvait m’enlever
Deux personnes si chères, mes grands-parents bien aimés
Bien après j’ai retrouvé un dessin
Y figuraient des lignes écrites de leur main
Deux mots me frappèrent : je t’aime !
Je ne me rappelais pas de ces termes
C’était comme un message venu du ciel !

Aujourd’hui je me rends autant que je le peux sur leur tombe
Je sais qu’ils n’auraient pas voulu que tout soit aussi sombre
Je fixe l’épitaphe, les larmes coulant sur mes joues
Je me force à sourire et je pense qu’en dessous
Ils m’apportent leur aide et me font : coucou !

C’est étrange l’autre jour une Pensée a fleuri
Comme s’ils désiraient qu’elle éclaire ma vie
Alors je l’ai prise, l’ai plantée dans le jardin
Tout en faisant aux cieux un signe de la main

Je chante souvent pour eux
Comme si cela pouvait les ramener 
Il n’y a que tous les deux
Qui sont d’accord pour m’écouter
Je me souviens des jours où on allait pêcher
Les poissons sont devenus, pour moi, des entités
Je contemple les eaux, j’ai envie d’y plonger
Mais je ne le peux pas car elles sont trop polluées

S’il y avait un message que je voudrais leur adresser
Ce serait : Mamie, Papy je vous aime pour l’éternité
J’espère où que vous soyez que vous m’attendrez
Pour que j’aie le bonheur d’un jour vous retrouver

Je ne savais pas que le ciel tournerait au gris
Quand vous m’avez laissé, êtes soudain partis
Je trace trois cœurs autour de votre stèle
Mon plus grand rêve serait d’avoir des ailes
Pour vous rejoindre l’espace d’un instant
Et contempler avec vous le soleil couchant
Comme nous le faisions il y a si longtemps...

Je vous dédie ce poème
Et les fleurs qu’on parsème
Je dois à présent vous dire adieu 
Pourvu que vous soyez heureux !
Je suis si fière d’avoir eu, pendant un moment
De si généreux et tendres grands-parents

Soudain mon pendentif scintille
Les ailes du petit ange brillent
Alors pour la première fois depuis votre Mort
Je souris joyeusement, vous n’aviez pas tord
Vous m’aviez fait comprendre que vous me protègeriez
Et que, du Mal et des dangers vous me préserveriez 
Je n’ai réalisé que depuis ce matin
Que vous êtes devenus mes anges gardiens
C’est vrai rien n’y personne ne volera votre place
Je vous cède la moitié de mon cœur de bonne grâce
Et vous mes amis n’avez vous jamais ressenti
Une peine immense déroutant votre esprit ?

Oh ! je sais que le soleil viendra dévoiler
Les visages perdus des êtres aimés 
Rien qu’un souffle de vent pourra les effacer
Mais dans nos mémoires, ils resteront gravés !