Tiens-donc, Victorugeux !
En voilà un au moins qui n'est pas né d'hier !
Vous hantiez cet endroit il est dix ans déjà !
De tous l'aréopage en ces temps dans l'annuaire
Ne reste-t'il que vous comme unique soldat ???
Amitiés
SaintGlaive
SaintGlaive n'a pas encore ajouté d'ami.
19 février 2014 - 07:36
Tiens-donc, Victorugeux !
En voilà un au moins qui n'est pas né d'hier !
Vous hantiez cet endroit il est dix ans déjà !
De tous l'aréopage en ces temps dans l'annuaire
Ne reste-t'il que vous comme unique soldat ???
Amitiés
SaintGlaive
19 février 2014 - 07:10
Vous faites-là l'effort d'aimer l'alexandrin.
J'ai cru tout un moment, moi qui fut loin longtemps
Que l'art s'était perdu ou jugé importun.
Vous me voyez, l'ami, rassuré et content.
Il ne manque que peu, si je puis me permettre,
Pour que la forme stricte imposée par ses règles
Trouve en vos vers l'éclat qu'il donne aux belles lettres.
Vous trouverez l'accroc même sans l’œil d'un aigle.
Méfiez vous des pluriels, quand ils suivent un "e"
Car ils ont vite fait de vous compter un pied !
Cela fait, par exemple, au premier vers, tudieu,
Que treize gros petons vous fasse un croche-pied...
N'y voyez pas ombrage, ou malsaine intention,
Si je me suis permis d'attirer l'attention.
D'ailleurs je suis partis, le temps que vous lisiez,
Dans quelque noir endroit, en tremblant, me cacher...
Amitiés
SaintGlaive
19 février 2014 - 06:38
Poème délicieusement recherché.
hasia
Superbe!
Très, très beau !
Merci d'être passé(e) par dessus ma clôture.
Amitiés
SaintGlaive
15 février 2014 - 02:24
......Quel noble sentiment......
Saint Valentin ?
Tous ces Amours perdus, ces rêves en haillons,
Tant de flots disparus bien au-delà des ponts
Qui se sont dispersés aux quatre loin des ondes
Sur un chemin semé d’errances moribondes.
Tous ces Amours gâchés engouffrant les débours
De nos trésors cachés jusqu’à plus de recours,
Nous laissant sans-le-sou, famélique et mendiant
Du souvenir si flou de nos avoirs d’antan.
Je plains ces malchanceux innombrables et gourds
Qui croisent les Adieux autant que les Toujours
Moi qui t’ai près de moi depuis aussi longtemps
Qu’aime un Homme de Foi, interminablement.
Mes lèvres, sur tes doigts, s’acquittent d’un loyer
Dont le long bail prévoit que le temps ait aimé.
Mon Amour, mon Amie, j’aime la révérence
Que Valentin nous fit en signe d’espérance…
SaintGlaive
Tout ça est bien volatil en effet ..
Bienvenue sur TLP.
Une approche douce et élégante.
hasia
il me semblait que l'on pouvait aimer, et bien aimer, sans Valentin, et sans '' Saint ''...
Merci, très chers, d'être venus voir ce parfait inconnu.
Révérences...
SaintGlaive