les fleurs étouffaient lentement
le mouvement des pierres.
les oiseaux de leurs chants,
emplissaient les bruyères.
dans ce monde calme,
sans guerre ni désir,
je reposait mon âme
pour un proche avenir.
il n’y eut pas de premier jour
le temps ne se divise pas,
la nuance des pourtours
nous fait confondre les états.
sans même le sentir
j’abandonnai les prises
je jouait a m’enfuir
dans ce vent qui me grise.
je devenait lentement
citoyen des enfers,
soumis a satan
souverain millénaire.
j’ai donné a l’affamée
tout mes souvenirs de joie.
elle ne m’a laissé
que le jus de mon foie.
- au fil des mots, M. de Saint-Michel, FlorentM et 1 autre aiment ceci