Pierre-Eric Grossi

Un très beau sonnet

Merci

Une belle déclaration d'amour inconditionnel ...

Il y a dans ses yeux bien plus que du gris bleu
Bien plus que la couleur __ que des reflets d'acier
Il y a l'éternel __ la voltige insensée
Cette part d'irréel des grandes profondeurs

Au fond de ses prunelles y il a l'idéal
Ce lent valsement d'Elle aux sources des étoiles
En robe d'infini __ le froufrou des secondes
Une terre et sa ronde aux bords de la folie

Au prisme de l'iris __ à l'aura du vitrail
Il y a cette foi __ ce sanctuaire __ un immense
Une flamme __ une faille oscillants aux lumières
Un écho de prière au pavé de ses pas

Au fond de son regard en prose et mélodie
Il y a le somptueux __ les notes de pétales
Un hommage à la vie d'une âme virtuose
Le tourbillon d'un bal où vole un piano bleu

Au coeur de sa pupille __ aux confins de son être
Il y a une femme __ une enfant __ une fille
Une gamme sensible aux fenêtres du temps
Sur un air de bonheur l'infini des possibles

Il y a dans ses yeux bien plus que du gris bleu
Une larme __ peut-être

Moins ma perception du temps nous devient relative plus nous relativisons nos rêves d'absolu face à la peur de ne plus être ... VIVRE ... c'est l'essentiel

Merci pour ce partage
Pierre

profiter de ces moments qui savent, comme par magie, s'arrêter, temps suspendu, corps délivré et esprit en osmose avec les éléments. Un joli partage.

Merci Claus
Belle journée
Pierre

Migrants d'un monde à l'autre, le dilemme est, en effet, pour nous tous le même : être et rester vivants.

Ce n'est pas un dilemne pour moi, juste une évidence incontournable.

Merci de ce partage

 
Vous avez très bien su traduire en poésie toutes les sensations que l'on éprouve quand on laisse aller son corps et ses sens à la plénitude de l'instant...
 
J'aime beaucoup !

Merci Laurence d'avoir saisi le sens de ce texte et de l'avoir apprécié dans son intention.

Belle journée
Pierre

Je t'aurais bien envoyé une bouée, mais ça à l'air tellement bien...
Je mets le bateau en fausse panne et je me jette à l'eau !

Aller viens Anwen ! Elle est bonne !
😀😀😀

Faire la planche...et sentir que l'on fait partie du bleu, celui du dessus et celui du dessous...délicieuse expérience sensorielle, presque matricielle...

C'est tout à fait ça

Belle journée
Pierre

Une écriture fluide et captivante embarque le lecteur pour un voyage vers la sérénité.

Merci
Pierre

Physiquement ou moralement ? Il est des lieux dont on ne revient pas ...
J'aime ce texte Anwen.
Merci :-)

Une paisible et bienfaisante description de l'aube. Merci du partage.

Rien d'autre à faire __ être vivant

Corps à l'envers __ fermant les yeux
Sur l'infini d'un paysage
Tremper au ciel dans l'amour bleu
La plume blanche d'un nuage
Flotter peau nue
Vers l'absolu de l'Univers

Rien d'autre à faire __ être vivant

Sur l'émeraude zébrée d'or
À chaque vague __ à chaque instant
Sous les paupières écarlates
Monter __ descendre __ au geste tendre
Au soleil jaune __ au frisson blanc
Aux clapotis sur la peau mate

Rien d'autre à faire __ être vivant

Sans horizon __ dans tous les sens
Bouchon flottant du vague au rêve
À ressentir __ à percevoir
Regard orange de couleurs
Aux battements du sang pulsant
L'esprit conscience à la dérive
Dans un silence entre deux temps
Etre le jour __ être le soir

Etre vivant __ rien d'autre à faire

Aux résonances du regard
Chapelle intime __ douce alcôve
La symphonie s'élève tapageuse
Joueuse orange d'abat jour

Sourire aux lèvres __ touches blanches
La bouche __ belle __ joue des croches
Coeur staccato __ reflets d'iris
Dans un silence entre les mots

Duvet des cils __ soie d'un soupir
Un voile glisse
Le coeur au charme se dévêt
Offre en duvet son élixir

Le temps s'étend __ coule la note
D'un violoncelle scelle sans limite
La trajectoire au ciel
Un bal immense __ l'harmonie

Formes légères __ anges de vie
Fées musiciennes des murmures
Aux profondeurs du ressenti
La tête tourne et valse à Vienne

Non je ne veux pas entendre
Je ne veux pas savoir
Que se finit la mer au delà de mes yeux
Qu'il existe des lieux
A l'envers du miroir
Qui pourraient me surprendre

Non __ ne me dites rien
Des sables __ du désert
Du grain qui se souvient
De l'eau __ des mares __ des rivières
Et crie d'avoir été Trumpé
Non s'il vous plait
Arrêtez __ ARRÊTEZ

Non ne me parlez pas
De sang __ des USA
De ces enfants __ là bas
Et la brume qui pleure
La larme de cyanure
Non ne me dites pas
Ça me rassure

Je vous en prie __ je vous implore
Taisez moi les tous ces ailleurs
Mais dites le encore
Pure merveille
Combien coûte un lingot

Oh oui ! parlez moi de beau
La peau sous l'UV d'un soleil
Doreur en or

Laissez moi
Oh laissez moi rêver
Sans me soucier de l'eau
Dont le clapot tout palpitant de peu à peu
De douce voix __ berce ______ et m'endort

Simple et joli.

Merci

Vos strophes s'enlacent
 
votre encre coule
 
et une femme comme un encrier...
 
être en somme la plume de vos sentiments
 
 
***
 
le silence cligne de l'oeil, c'est là son langage...
 
 
 
merci à vous

Etre en somme, un plus un et faire 3 ... la plume à l'encrier ... je ne sais pas si l'image ...

Mais dis moi donc ... si c'est bien toi P...Y. ... Nous nous disions tu sur OR

Les mots, dans une perspective poétique, ne peuvent dire; ils tentent de suggérer...

... et c'est très bien comme ça Merci M. de Saint-Michel

Mémoire de l'eau ... mémoire de l'Autre ... de l'élément des origines ... la Source où l'on viendrait se fondre et fusionner comme pour renaître. Un bain de jouvance ... Une fois par an, à dose homéopathique

Une forme de détachement dans le regard où la pensée s'invite à voir ... puis l'on se retrouve, sans trop savoir comment, transposé dans l'intime.

Merci