hello,
je n'avais plus du tout d'accès ... , enfin c'est rétabli.
Merci pour vos commentaires, de même ton qu'hier...
C'est un plaisir de vous retrouver, constantes, prolifiques.
Mais oui, Laurence et Pat, c'est un texte triste. Il vient d'une blessure, comme celle de Roxane :
" Chacun de nous a sa blessure : j’ai la mienne.
Toujours vive, elle est là, cette blessure ancienne,
(Elle met la main sur sa poitrine.)
Elle est là, sous la lettre au papier jaunissant
Où l’on peut voir encor des larmes et du sang !"
Ma sensibilité s'est heurtée parfois au réel...
Et oui, parfois, on rame ... C'est la vie !
Mais, d'expérience, les larmes c'est comme la pluie : ça rince et puis ça passe.
Cela dit c'est un passage éclair je suis encore bien trop occupé cette année pour écrire.
Et tu as raison Pat, "Faisons la nique au malheur".
Amitiés,
Will (I ! Will .)
PS (un autre incontournable, même si un peu désuet) :
Christian.
Au moins, je voudrais mettre
Tout l’adieu de mon cœur dans une belle lettre !…
Cyrano.
Je me doutais que ce serait pour aujourd’hui.
(Il tire un billet de son pourpoint.)
Et j’ai fait tes adieux.
Christian.
Montre !…
Cyrano.
Tu veux ?…
Christian, lui prenant la lettre.
Mais oui !
(Il l’ouvre, lit et s’arrête.)
Tiens !…
Cyrano.
Quoi ?
Christian.
Ce petit rond ?…
Cyrano, reprenant la lettre vivement, et regardant d’un air naïf.
Un rond ?…
Christian.
C’est une larme !
Cyrano.
Oui… Poète, on se prend à son jeu, c’est le charme !…
Tu comprends… ce billet, — c’était très émouvant
Je me suis fait pleurer moi-même en l’écrivant.
Christian.
Pleurer ?…
Cyrano.
Oui… parce que… mourir n’est pas terrible.
Mais… ne plus la revoir jamais… Voilà l’horrible !
Mais "Faisons la nique au malheur".