Mélancolie d’automne de cette feuille morne
Qui erre malgré elle parmi des tourbillons monotones.
Elle s’ennuie et elle le dit,
Elle souffle presque aussi fort que le vent
Et chante avec ses tripes qu’elle est seule.
Les gouttes de pluie qui lentement ruissellent
Sur sa peau rouge brulée,
Sont de chaudes de larmes qui servent à réchauffer son cœur.
Petite feuille, de ma fenêtre je te regarde tendrement tomber.
J’aimerais tellement que tu viennes au creux de mes mains te poser
Je te dirai des mots doux et tu comprendras
Que la bonté d’un homme se trouve au fond de ses bras.
Malgré cet hiver long et froid ;
Je te promets crois moi
Quant au printemps ton arbre refleurira tous les matins je viendrai t’apporter :
De l’eau pour te voir grandir
De l’aire pour que tu respires
Et de l’amour pour qu’enfin tu puisses vivre.