Manumax40

L'éclipse du printemps,
Et le printemps s'éclipse,

L'éclipse du printemps,

mais dans le ciel la lune

l’occulte sur la une,

et le fait brillamment.

Le soleil peu fier de se montrer

se cache derrière, juste un temps.

Puis à son tour va se retirer.

Recouvert de doute, évidemment.

Seul l’horizon lointain verra l’effet se faire,
dans le ciel étoilé, et surtout sans nuage.

L'aile du papillon fera cet effet mère.

Survolant la terre et le temps, fait sans ombrage.

Emmanuel LHostis le  26/07/2018

Si les hommes vivaient d’humour

Si Donald campe à la blanche maison

Il y aura plus’s de misère

Alors finiront les beaux jours

Et nous, nous rejoindrons nos pères

Si Donald campe a l’ovale bureau

Ce sera la guerre sur Terre

Des soldats mourront tous les jours

Et nous nous seront fort sous terre

Dans la grande haine de la vie

Il eu fallu que nous puissions

Il eu fallut que nous fassions

Nous aurions dû prendre partie

Pour que les hommes vivent d'amour

Faut qu’ils ne laissent voir le jour

A toutes ces haines meurtrières

Alors recommence les beaux jours

Mais nous, on a eu tord mon frère

Emmanuel LHostis le 14/05/2016
(d’après Si les hommes vivaient d’Amour
de Félix Leclerc)

Je n’ai pas connu mes grands-parents

S’il est une chose que je regrette maintenant

C’est de n’avoir rencontré mes grands-parents.
Trois sur quatre brillants par leur absence,
tous partis vingt ans avant ma naissance
 

Seule Eva, la mère de ma mère, je pourrai dire
que je l’ai connu, mais je n’en ai aucun souvenir.
Il faut dire que je n’avais que deux semaines
quand elle m’a quitté. J’étais petit quand même.
 

Trop jeune pour pouvoir marquer ma mémoire.
Mais le manque était là, me laissant dans le noir.
Des souvenirs bien sur je m’en suis fabriqué
par des grands-mères que je lui ai substituées

Mais rien ne remplace une grand-mère
pas même l’amour d’un père ou d’une mère.
De l’Amour j’en ai eu, mais ce n’est pas pareil.
Celui d’une grand-mère, de tout s’émerveille.
 

Une grand-mère, c’est des bisous et de la confiture
des chaussettes, des pulls et des bonnets en tricot.
Une amie de mère-grand, qu’on appelait mémé
nous faisait tout cela, dans sa chambre au 6^ème.

Ou quand elle venait passer les vacances d’été.
Elle cherchait, ses lunettes qu’elle avait sur le nez
ou ses aiguilles à tricot, qui était dans son chignon.
C’est plus tard que j’ai compris que c’était du bidon

Ah, ces confitures avec 2 cm de sucre qu’elles étaient bonne.
Quand nous allions la voir dans sa chambre de bonne.
Tellement petite que pour manger je devais m’assoir sur son lit.
Après manger, repus je me laissais tomber sur le lit.

En criant je suis plein. L’édredon venait me recouvrir.
Se devait être drôle, tout le monde éclatait d’un fou rire.
Puis évidemment devenu vieille, elle aussi m’a quittée.
J’étais trop triste, je n’ai pas voulu la voir sur son lit allongé.

Je préférais garder le souvenir, de son visage souriant.
Mais il finissait par s’estomper, les années passant.
En recherchant ces souvenirs, celui-ci à nouveau, se fit voir.
Après environ 70 ans, bien caché au fond de ma mémoire.
 

De ne pas les avoir connu, je ne peux rien y faire.
Je n’y suis pour rien, la suite, est mon affaire.
Je ne connais pas mes petits-enfants,
mais cela est de ma faute uniquement.

 

Emmanuel LHostis le 11/04/2018

Fête des Mères 2008

Je cherchais un cadeau rien que pour toi.

Un cadeau qui te sois personnel,
intentionnel voir même émotionnel
sans pour autant être solennel,
et le moins populiste.

En sommes quoi de plus intimiste,
que de prendre soin de toi.

Un soin justement, corporelle,
donc totalement individuel,
pour que tu sois, encore plus belle.

Un présent qui se veut subjectif,
au présent comme au subjonctif.
 

Soin de corps végétal,
et douceur idéale.

Nettoyage de peau.

Purifiant pour le dos.

Ressourceur profond,
de ton être le long.

Soins traitant intensif,
gommant et abrasif.

Purifiant aromatique,
vitalité sympathique,
et drainant végétal

Emmanuel  LHostis le 25/05/2008

 

13 Novembre 2015

Cette journée m'a fait pleurer

Et simplement d’y penser

Me fait encore larmoyer

Des pleurs à la peur, ne pas céder

Le simple fait d’évoquer

L’arme avec laquelle ils ont tiré

Me tire encore des larmes,

En rendant triste mon âme

Ce n’est pas la faute de l’arme

S’ils ont fait couler sang et larmes

Pareil à des bombes lacrymales

En faisant beaucoup plus de mal.

Mais bien de celui qui la tien

Et de ceux qui l’ont commandité

Une manière lâche, le maintien                  

De tel crime et les revendiqué

Ils se prennent pour des mâles

En transportant dans leurs malles

De la haine et des douleurs

Que ne peuvent soigner les pleurs.

Cette journée pour toutes ces vies

Qui par ces barbares le mal sévit

Ces âmes que leurs haines à emporté,

Il faut les garder dans nos mémoires

Mais ne pas faire comme eux s’installer

Dans une haine plus que noire,

Cette haine tyrannique des maux

ont fait d’eux, moins que des hommes

Pas même de bestiaux animaux

Pire que des bêtes de somme

L’animal tue pour se nourrir,

Ou par intention protectrice

Jamais avec l’idée d’asservir

 Néfastes et destructrices.

Des idées auxquelles on ne peut croire,

Encore moins concevoir l’adhésion

d’ailleurs eux-mêmes n’y croient pas,

ils les suivent que par négation

Par lavage de cerveau

plus que par obligation.

Par endoctrinement de mots,

Mais non par conviction

Emmanuel  L’Hostis  le 29 / 11 / 2015