LEGER

POEME

Un poème est comme la mer

Calme, en furie, en colère,

Dans le bercement des flots

Vogue au gré des mots.

Il est comme une chanson,

Ecrit sur une partition,

Expression, rime, allégorie,

En font une jolie mélodie.

Des ressentis abrités au fond du cœur,

Bien enfouies dans l'oubli et la peur,

Mis en lumière, venant d'ailleurs,

Souvent, deviennent libérateurs.

Ainsi naît une métaphore,

Venant d'une grande profondeur,

Apporte, sagesse, douceur,

Joie et paix intérieurs.

Françoise

L'oiseau blessé

L'oiseau blessé,

Avide de liberté,

Tente de prendre son envol,

et à chaque fois dégringole,

Croyant que c'est pour de bond,

Quand l'obstacle en rebond,

Renouvelle la blessure,

La peur en murmure,

De rester emprisonné,

Et ne plus se relever, s'envoler.

L'oiseau abandonne,

Prend ce que la vie lui donne,

Ne veut pas forcer la chance,

Decide de faire confiance,

Avec de la patience,

De la persévérance.

Un jour viendra,

Où la blessure guérira.

L'oiseau rêve,

De cet envol qui libère,

En étirant ses ailes,

Faire que sa vie soit belle,

Sans craindre de retomber,

Explorer ses valeurs cachées,

Enfouies par des interdits,

Faisant bagages à sa précieuse vie.

L'oiseau rêve encore,

De ce nouveau décor,

Avec la force en lui,

De braver le vent, la pluie,

Avec ses ailes déployées,

Jouir de la liberté,

Liberté qu'il espère tant,

Voler par tous les temps.