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Sur un arbre tranquille aux coeurs des tourtereaux
Un jardin baptisé d'une seule promesse :
De se marier, s'aimer sans passer par la messe
Les oiseaux de ce pli convient lapereaux,
Chats, cerfs et porcelets aux chairs des apéros
D'un bond de bonne humeur, de plume et de souplesse !
Hérissons, crapauds, paons, la faune et sa noblesse
Feront leur bals RAINBOW, ballets et boléros ;
Les BZII-BZII de moustique aux milles petitesses
Nous vibreront les bruits des moindres politesses
À ronronner dans l'air la ronde des HÉROS,
Leurz ailes décorant des vizages d'ALTESSES,
Leurs vomiz éteignant nos derniers brazeros
Zé vous lizez encor...
Que de délicatesses !
Muriel Lacroix
Inscrit(e) : 20 oct. 2018Hors-ligne Dernière activité : juin 08 2021 02:13
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Mon avenir est une buanderie souple
Sous l'indulgence des existences choisies
Par l'aube et le sacrificiel rayon
J'étends mon regard jusqu'à ta vérité
Crue
Tout est passé au noir
Du négatif aversiel des ondes nuageuses
Je coiffe l'horizon de mes doigts affamés
8 d'entre eux attendent
Le neuvième de ta naissance perdue
Ma joie.
Mollesse du drapé des aigles
Tandis que le vers a re-passé
La porte close de ma buanderie froide
Sous l'indulgence des existences choisies
Par l'aube et le sacrificiel rayon
J'étends mon regard jusqu'à ta vérité
Crue
Tout est passé au noir
Du négatif aversiel des ondes nuageuses
Je coiffe l'horizon de mes doigts affamés
8 d'entre eux attendent
Le neuvième de ta naissance perdue
Ma joie.
Mollesse du drapé des aigles
Tandis que le vers a re-passé
La porte close de ma buanderie froide
Je me souviens
23 décembre 2019 - 06:54
Je me souviens du vent, ce sans-repos lissoir,
Du sable sur nos peaux dont les grains sont moroses,
Sous des feux éclatants agonisait un soir
Ou bruissait de l'eau rose.
Le souffle de la nuit diffusait son parfum,
Le fût des nues cueillait nos ombres en corolles,
Ici ou rien ne luit qu'un nouveau jour défunt
Et sa teinte girolle.
Tes doigts sur moi couraient comme en un promenoir ,
Se mêlaient les diamants de sel a la liqueur
D'un syrop des secrets qui a éteint le noir
En allumant nos coeurs!
Quand la liqueur ambrée nous unit sans défaire
Un seul gout à la lie du vin de notre lit
Contre nos corps cambrés -ce lit de sable offert!-
Nos ombres se relient.
Quand la flamme du jour embrasse notre nuque
Sur nos âmes saisies d'une envolée frivole,
Dans l'air tombe toujours le souvenir caduc
D'un beau ciel de lucioles.
Du sable sur nos peaux dont les grains sont moroses,
Sous des feux éclatants agonisait un soir
Ou bruissait de l'eau rose.
Le souffle de la nuit diffusait son parfum,
Le fût des nues cueillait nos ombres en corolles,
Ici ou rien ne luit qu'un nouveau jour défunt
Et sa teinte girolle.
Tes doigts sur moi couraient comme en un promenoir ,
Se mêlaient les diamants de sel a la liqueur
D'un syrop des secrets qui a éteint le noir
En allumant nos coeurs!
Quand la liqueur ambrée nous unit sans défaire
Un seul gout à la lie du vin de notre lit
Contre nos corps cambrés -ce lit de sable offert!-
Nos ombres se relient.
Quand la flamme du jour embrasse notre nuque
Sur nos âmes saisies d'une envolée frivole,
Dans l'air tombe toujours le souvenir caduc
D'un beau ciel de lucioles.
Eratô vous chante :
19 décembre 2019 - 10:15
Quand Roméo pleurait les traits d'une fillette
Moi j'attendais caché que son glaive l'expire
Alors son corps fleurait la mort de Juliette
Je n'osais plus lâcher la main de Shakespeare
Mon Rimbaud en secret sans Roman ! En conquête
De ce recueil taché de "sonnets qui font rire"
Pour lui je consacrais sous un tilleul ma quête
De baisers dégrafés qu'il se mit à m'écrire !
C'était moi la patronne élevant leurs névroses!
Moi sous la couronne de myrtes et de roses !
Mon souffle provocant! l'enchantement des lyres!
A tes noces je sonne un parfum de jamais
Tu plisses l'éloquent ! Tu lisses tes délires !
Ta passion va sifflant ce qu'avant tu clamais !
Moi j'attendais caché que son glaive l'expire
Alors son corps fleurait la mort de Juliette
Je n'osais plus lâcher la main de Shakespeare
Mon Rimbaud en secret sans Roman ! En conquête
De ce recueil taché de "sonnets qui font rire"
Pour lui je consacrais sous un tilleul ma quête
De baisers dégrafés qu'il se mit à m'écrire !
C'était moi la patronne élevant leurs névroses!
Moi sous la couronne de myrtes et de roses !
Mon souffle provocant! l'enchantement des lyres!
A tes noces je sonne un parfum de jamais
Tu plisses l'éloquent ! Tu lisses tes délires !
Ta passion va sifflant ce qu'avant tu clamais !
Le marin de mon fruit ❤❤❤
18 décembre 2019 - 11:19
Ta main gravit la base
De mes deux seins si gais
Comme un marin qui rase
Des flots sentant la baie*.
A sa plus lourde phase
L'été nous regardait ,
Sa Brûlure s'écrase
En blanche onde ou dardaient
Sur nos fronts en sueur
Des branches de lueur .
Ta main sur ma poitrine
Glissait jusqu'a mes reins.
Le roulis-mandarine
Malmène le marin!
De mes deux seins si gais
Comme un marin qui rase
Des flots sentant la baie*.
A sa plus lourde phase
L'été nous regardait ,
Sa Brûlure s'écrase
En blanche onde ou dardaient
Sur nos fronts en sueur
Des branches de lueur .
Ta main sur ma poitrine
Glissait jusqu'a mes reins.
Le roulis-mandarine
Malmène le marin!