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ARTISTE DE L'ART

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TOILE D'UNE NUIT

13 novembre 2018 - 11:36

Le ciel est dégagé, mon jardin par contre,
Inondé par ces perçants cris des invisibles cygales.
Là-haut, chemin se dessine entre ces nuages,
Et loin dans cette nuit, des humains qui hurlent.
C'est alors qu'ici, silence de mort total,
Les cygales laissent place aux clapotis,
De ces gouttes slalomant ces immenses,
Immenses ailes des bananiers pour chuter,
Sur ces ailes ne s'achevant guère,
Comme me signifier contempler,
Du vol de mon âme, la couronne.
Couronne arc-en-ciel magnifiant,
Cette dame, celle qui m'inspira,
En ce deux heures après minuit,
Prende la garde afin décoder son bain,
En cette vaste eau dont ce cendré cotonneux,
M'offre pour la cure de mon âme,
La majestueuse pleine lune en spectacle.
Spectacle l'élévant et l'intronisant reine,
Banissant mon éveil pour m'immisser,
Dans la réalité de ce rêve que je déguste,
Maintenant, sous la solitude de mon poétique sommeil.
Oh, plus belle la couronne, rougissant ce gris ;
... Oh, plus rien dans mon champ visuel,
Le sommeil chante sa victoire sur l'osé éveil.
Toile d'une nuit, d'une auguste nuit.

SUIS ..., D'ELLE SON BÉBÉ

13 novembre 2018 - 11:30

Elle est la fille de sa mère.
Mère d'un ébène guère éphémère,
Qui telle la bleue mer,
M'envoie sonder mystère,
Mystère d'une uvre de la terre,
Qu'en son elle, ici, je vénère.

Belle fille, sur le lit du Nil je t'emmènerai,
Assiéger ton cur avec mon feel ensorcelé.
N'aies crainte, mon amour est vérité,
Comme la fraicheur de ton adolescence, fort apprécié,
Dont ma prière est qu'elle soit conservée.

Belle-mère, j'honnorerai ta fièrté,
La couvrirai non de parures mais de ma fidélité,
L'embellirai de l'héritage des fils de l'accomplie destinée.
Femme de mon demain, d'une robustesse élaborée,
Nos semailles livreront à tous, la joie du sacré.

Ô FEMME !

08 novembre 2018 - 06:14

Non, tu n'aurais pas dû,
Non, tu n'aurais pas dû!

Ô! J'ai l'âme en larme
Ô! En mal, l'âme, en larme.

Qui s'écoule et inonde,
Qui, se part en ce monde.

Où jamais plus, je ne te verrai.
Où, plus jamais, je ne te porterai.

Tu pleures! Grand homme?
Tu te meurs, géant homme.

Non, n y va pas,
Non, presse les pas.
Le fruit, regarde, de vos entrailles!
Garde toi pour lui, d'être, de taille.

FEMME! Sans toi, sans toi!
Homme, pas moins là-bas!

Où tu me laisse pour, l'au-delà
Où pour l'au-delà, sans moi, tu vas.

Mes yeux, fort sur toi,
Mais moi, hors du toit.

Pourquoi, pourquoi?
Moi, oui, prends MOI.

À quoi bon me sert la vie?
À quoi bon je vis la vie!

Non, n y va pas,
Non, presse les pas.
Le fruit, regarde, de vos entrailles!
Garde toi pour lui, d'être, de taille.

Combien dense mon chagrin.
Combles tu bien, enfant, mon chagrin.

Son image, ta mère, ta magie.
Ton visage, ma très chère, ma fille.

Vois, elle est ténébreusement belle.
Vois ma côte, notre ciel, notre miel.

La meilleure semaille, Merveille.
Toi ma muraille, elle me veille.

Dans la jeunesse de ma viellesse,
La forteresse de mon allégresse.

Non, n y va pas,
Non, presse les pas.
Le fruit, regarde, de vos entrailles!
Garde toi pour lui, d'être, de taille.

Pleine de la sur de la haine,
J'ai pris soin garnir ses veines.

Elle et moi, pleurions nos souvenirs
Elle et moi, rions ma fin venir,

Suis prêt m'enflammer,
Pour rompre mon affammé.

Femme, ton homme s'est éteind.
Femme, ton homme t'a atteind.

Femme, ton homme t'a rejoind.
Fille, la-haut, de toi, prenons soin.

Aime aimer tel nous deux,
Nous deux, les fous amoureux,
Joyeux savoir dans tes yeux,
L'amour infini du bon Dieu.

Ô toi, femme maintenant,
Part avant le soleil levant,

Préparer son glorieux couchant.
Éternel sera ton vivant.

Telle l'esprit de la fleur,
Qui m'appris vaincre mes peurs,

Ô femme, sous la laideur de l'horreur,
Je sus apprivoiser le bonheur de la douleur.

Et c'est ici, hommages, je te rends.
C'est ici, les images que j'entends.

Ton homme, ô femme
En sa plume, toi sa dame,
Charme, inscrivis-tu,
Arme, lui fournis-tu.

TRÉSOR

08 novembre 2018 - 07:41

L'art du haïku
Extase poétique
Diamant brute

ARBRE DE MA CURIOSITÉ

08 novembre 2018 - 01:10

Dis-moi ta beauté, arbre de ma curiosité,
N'arrête fouetter, oui mon âme, balafrer.

Laisse-moi entendre le mugissement de tes d'or,
Feuilles, s'en allant sous le doux gré du vent hors,

Hors de cette harmonie qui jamais ne peut mourir,
Car nourrie de la générosité de la terre en vue nourrir,

L'exclamer de l'humanité perdue en si riche admiration,
Admiration de ces feuillages imprimant inspiration,

Du sauvage en cette civilité urbainement architecturée,
Manquant immensité de ta richesse mesurée illimitée,

Pour, à nos hui, apporter ce tant désiré,
Oui, ce précieux élixir qui permet oser,

Enchainer à jamais la liberté de la paix,
En la fraiche chaleur de notre enfer.

Afin de ses fers, s'en défaire,
De ses barrières, les abandonner derrière.

Arbre de ma curiosité, j'ai caressé tes formes
Ô, que ton écorce est rigueuse, conforme,

À la douleur des coups que tu subis
Pour le bonheur des tours que t'édifies.

Tu es toute une histoire, raison de mon arrêt,
Sous ce roi du midi, pour de toi détenir secret.

Sous la sainteté de nos ailés adorateurs,
Célébrant la magnanimité de toi, Créateur ...