sirouan

Le ciel clair de l'aube sur les arbres

Et ses deux couleurs blanche et noire

Une bise mordante souffle en décembre

C'est un paradis qu'on peut croire

Des oiseaux volent à l'horizon

Ils agitent le tableau au loin

Une majesté dans toutes les saisons

Dont nous sommes toujours les témoins

Les toits commencent à refléter

La lueur d'argent de l'espace

On saisit là l'immensité

De cet univers et sa grâce

La lucidité nous enchante

En révélant la nature vraie

Une réaction passionante

Est déjà en nous engendrée

Sur la plage de sable aplatie par les vagues

Et sous un ciel d'une présence infinie

Le vent siffle dans une atmosphère opaque

Tous les phénomènes bougent en harmonie

Moi, je reste trempé dans l'eau de la mer

Dans mon état de grande mollesse physique

Je persiste à naviguer en arrière

Pour conserver cette vision extatique