Intérieur,
Nuit,
Ailleurs, certainement le soleil luit
Sans bruit,
Ailleurs,
Promesse d'un voyage
Connaissant tout, des cœurs
Des désirs, des chimères
Il trompe,
sans couronne,
notre ennemi
Intérieur,
Nuit,
Ailleurs est un menteur,
Il dessine, une amplitude
Tout est beau
Demain tout sera chaud
Nous interdisant en douceur,
L'accès,
à nos portes,
secrètes,
Et puis, comme nos yeux
Ne veulent recevoir,
La tâche lui est facile
D'aveugler nos miroirs,
Déformant nos rivages
Il le sait bien, lui,
Le soleil
Que le plus grand voyage,
Se poursuit de l'intérieur
Qu'il faut de la sueur,
S'éloigner, pour se rapprocher
De quoi ?
Il faut partir,
Pour pouvoir s'affranchir
De soi,
Avoir fait le tour
D'autres illusions
Que nous confondions
Avec nos lassitudes
Nous hésitons encore
Sur le pas de la porte
Quémandant une clé,
A ne pas croire que l'on puisse s'aimer,
assez
Pour se contempler de ce que l'on naît
Croire n'être pas entier,
sans voyager
La clé endormit au fond d'une poche
Attendait patiemment
Que l'on s'approche,
Alors, nous entrons,
Les pas en velours
Respirer notre ailleurs,
Ici,
Maintenant,
Salut toi, je prends tjrs le mm plaisir à te lire, mm après qqs temps d'absence.
Bises
Amicalement,
LoneWolf