Cher Jonas Gonzoni,
J'ai bien ri !
Et je vous souhaite le Nobel Prize, évidemment.
Noctis
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Dans la publication : épître à antoine gallimard
07 juillet 2009 - 03:37
Dans la publication : Je te hais, je te hais
07 juillet 2009 - 03:33
Bonjour Gribou,
Alors j'avoue, j'ai cliqué sur ce titre avec une curiosité toute particulière, car cela fait quelque jour que je griffonne des vers ratés dans l'idée d'un poème dans cette veine. Ou du moins, un poème qui pourrait porter ce titre.
Alors, je vous tire mon chapeau pour tant d'éloquence. Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit.
Cependant j'ai un regret. Cette énumération manque un peu de cœur (oui du cœur dans la haine). C'est à dire qu'au fond on a plus le sentiment de lire une ode à la diversité que l'expression d'un misanthrope. Et pourtant nous savons à quel point l'humanité est haïssable. Je m'en trouve être un juste représentant. Et j'ai le sentiment que vous-même avez le sentiment à mesure que vous concluez ce poème que cela manque d'émotion, si bien que vous vous accrochez à quelques entorses "d'un sou", en forme de cris, pour nous bien montrer à quel point votre haine est assourdissante.
Mais je pense que les mots peuvent dire l'émotion d'eux-mêmes, aussi violente soit l'émotion.
N'est-ce pas la gageure du poète ?
Alors j'avoue, j'ai cliqué sur ce titre avec une curiosité toute particulière, car cela fait quelque jour que je griffonne des vers ratés dans l'idée d'un poème dans cette veine. Ou du moins, un poème qui pourrait porter ce titre.
Alors, je vous tire mon chapeau pour tant d'éloquence. Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit.
Cependant j'ai un regret. Cette énumération manque un peu de cœur (oui du cœur dans la haine). C'est à dire qu'au fond on a plus le sentiment de lire une ode à la diversité que l'expression d'un misanthrope. Et pourtant nous savons à quel point l'humanité est haïssable. Je m'en trouve être un juste représentant. Et j'ai le sentiment que vous-même avez le sentiment à mesure que vous concluez ce poème que cela manque d'émotion, si bien que vous vous accrochez à quelques entorses "d'un sou", en forme de cris, pour nous bien montrer à quel point votre haine est assourdissante.
Mais je pense que les mots peuvent dire l'émotion d'eux-mêmes, aussi violente soit l'émotion.
N'est-ce pas la gageure du poète ?
Dans la publication : s'en souvenir!
07 juillet 2009 - 03:20
Bonjour Moietmoi,
Merci pour la source de votre inspiration, je ne connaissais pas cette artiste, et je dois bien avouer que le tableau en cause est incroyablement inspirant. Je m'en retournerai loin de tlp plus riche qu'en y étant entré !
Sur votre poème, vous savez que toutes ces rimes ne sont pas à mon goût, que je n'aime pas trop les phrases hachées bien que je comprenne à quel point en l'occurrence cet effet soit justifié.
J'ai trouvé dommage aussi, au passage, ce petit quatrain désinvolte où vous défaisez ce que vous veniez de tisser, l'air de dire "je m'en fiche".
Allégorie de train de nuit
Sans arrêt jusqu’au terminus,
Morne argutie de mon ennui
Contentant là mon animus.
Au plaisir de vous relire !
Merci pour la source de votre inspiration, je ne connaissais pas cette artiste, et je dois bien avouer que le tableau en cause est incroyablement inspirant. Je m'en retournerai loin de tlp plus riche qu'en y étant entré !
Sur votre poème, vous savez que toutes ces rimes ne sont pas à mon goût, que je n'aime pas trop les phrases hachées bien que je comprenne à quel point en l'occurrence cet effet soit justifié.
J'ai trouvé dommage aussi, au passage, ce petit quatrain désinvolte où vous défaisez ce que vous veniez de tisser, l'air de dire "je m'en fiche".
Allégorie de train de nuit
Sans arrêt jusqu’au terminus,
Morne argutie de mon ennui
Contentant là mon animus.
Au plaisir de vous relire !
Dans la publication : Le sel de ta peau
06 juillet 2009 - 05:09
Merci chers amis,
oh, j'ai un peu honte d'avouer que j'ai délaissé la poésie ; mais je ne désespère pas qu'à force de coups de pioche, je découvre un bon filon et vous assomme de mes triturations quotidiennes.
oh, j'ai un peu honte d'avouer que j'ai délaissé la poésie ; mais je ne désespère pas qu'à force de coups de pioche, je découvre un bon filon et vous assomme de mes triturations quotidiennes.
Dans la publication : Le sel de ta peau
06 juillet 2009 - 02:12
Je ne cesse d'abuser de ce procédé, ce qui révèle bien la pauvreté de mon imagination. Mais que voulez-vous, je voudrais être obsédant après être obsédé.Les reprises sont comme un jardin d'hier mais n'enlèvent rien aux répétitions qui sont comme la répétition de ce qui ne se voit pas, ne sent pas.
Il ne faut plus dire qu'on aime. On ment assurément.Si l'on sait que dans les cinq sens, si l'un d'entre eux venait à manquer, ce serait alors un désamour pour la providence, histoire de dire un je "t'aime", sans le dire, de peur, d'une incompréhension.
Et de se dire quel privilégié l'on est d'avoir senti, et d'en rêver.J'y songe parfois, à ces parfums, que seule je peux humer...
D'association en idée : en bas de chez moi, il y a un figuier. Son parfum est extraordinaire. Et mon rituel et de m'arrêter une petite dizaine de secondes sous ses feuilles afin de m'emplir une bonne fois les narines de son odeur et repartir gaiement.
De temps en temps, un passant me regarde étrangement - ce qui est plus agréable que le passant indifférent - et je lui tire mon plus grand sourire et je commence à vanter le parfum du figuier. Le passant me regarde et fuit à grandes enjambées cet allumé qui respire les feuilles en bas de chez lui. Dommage. Je crois que le parfum serait meilleur s'il était partagé.