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decker

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Publications sur Toute La Poésie

Que dire ...

01 novembre 2023 - 09:23

Les mots me manquent,
Autant que les maux me lasserent.
Les envies me narguent,
Plus que les déceptions.

Pour une vie de plus,
Pour un amour impossible.
Pour une chimère,
Ou une désir de vivre.

Les vibrations me transportent,
Bien plus que le flux de mots me froissent.
Les mélodies m'emportent,
Autant que les vocables blessantes.

Pour un amour en sus,
Une vie imprenable.
Pour une futilité,
Déguisée d'utopie.

Mon coeur fais silence et s'interroge,
Se délectant de ce parfum boisé.

Que dire ...

01 novembre 2023 - 09:23

Les mots me manquent,
Autant que les maux me lasserent.
Les envies me narguent,
Plus que les déceptions.

Pour une vie de plus,
Pour un amour impossible.
Pour une chimère,
Ou un désir de vivre.

Les vibrations me transportent,
Bien plus que le flux de mots qui froissent.
Les mélodies m'emportent,
Autant que les vocables blessantes.

Pour un amour en sus,
Une vie imprenable.
Pour une futilité,
Déguisée d'utopie.

Mon coeur fais silence et s'interroge,
Se délectant de ce parfum boisé.

Mon silence

13 novembre 2022 - 09:51

Mon silence est d'or
Car jamais il ne dort.
Mon silence est mort
Tant mes mots se chantent fort.

Mon silence, il dort
Et mon verbe se dore
Mon silence est fort,
Autant que l'attrait me mord.

Mon silence se tord
Plus que mon désire mort.
Mon silence de mentore
Se dévêt d'oxymores.

Mon silence en sort
De gourmandises, fardé
Mon silence prend son essor
Pour des pupilles étoilées.

Flagrance de canne du capitaine

12 décembre 2021 - 09:36

La dernière gorgé,
Au fond du trou.
De son ambre boisé,
Un parfum flotte dans l'air.

La subtile goûte,
Au bout des lèvres.
Son sirupeux épicé,
Relève les contours dessinés.

Un capitaine à la barre,
Dans une tempête incontrôlables.
Cap sur une île au trésors.
Fantasmagorique, imaginaire.

Aussi rond que ses barriques
Aussi plein que ses tonneaux,
Il tient, las, cette barre.
Il garde son cape.

Et il presse son pas,
A la cave du diable.
Rêvant que le cumilonimbus s'effacent
Laissant place au dieu soleil.

Une flagrance délicate
Perce la couche nuageuse.
Parfum de canne brûlée,
Enivran l'atmosphère.

Chant des sirènes

04 décembre 2021 - 03:12

Un ameçon sans appât
Immergé dans ce lagon tumultueux
Sans point de croyance,
Que la prise sera féconde.
Quelques manuscrits plus tard,
Quelques avidités charnelles,
Pèle-mêle avouées.
Désormais, ce sentiment partagé,
De cette nécessité, l'un de l'autre.
Un besoin de se blottir.
Des pulsions nocturnes à se donner,
A s'esquisser mutuellement à nos rétines.
Nos charmes se croisent et s'attirent
Tandis que nos chairs se cherchent encore.
Nos désirs se complètent,
Quand nos actes se griffonnent en fantasmes.
Soif de se combler, se sentir convulser,
De voir scintiller les étoiles du bonheur.
Fureur de se sussurer des mots doux.
Une appétence Incoercible à ouïr,
L'Hymne jubilatoire de nos nudités rassasiées.
Nous roucoulerons le chant des sirènes.