jojopov

Dans les brumes de nos pensées

Brillent des lumières insensées.

Toujours éparses, désaccordées,

Leurs rayons semblent liés.

À travers cette voûte obscure,

Quelques lueurs si chaudes et pures,

Rutilent encore en multitudes,

Fait détonnant : Ô Sol-itude!

Chimères d'antan, croyances lointaines,

Bien que distantes elles nous parviennent.

De plus en plus insaisissables,

À la lumière de nos semblables,

Guidant notre marche au couchant:

Les étoiles vont avec le temps.

Chimères d'antan, croyances languides,

Bien que distantes elles nous survivent.

Vingt-deux sans un deux
Pourquoi alors être heureux
Il ne reste pas même un
Sombre jour sans lendemain

Toujours n'est que ce je
Pas de nous pas de on
Seulement moi pauvre con
Je perd encore à ce jeu

De zéro à vingt-deux
Toujours un pas de deux
Les tristes jours sans fin
Se multiplient mais ne font qu'un

Une épaisse fumée émerge
Des sombres recoins de mon âme
Exquise nuée infernale
Doucement s'étend et submerge

Mon coeur et mon esprit
Si faibles jusqu'ici

Emmi ces opaques vapeurs
D'interminables sifflements
Résonnent: vacarme dément
Rongeant les parois de mon coeur