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Elends

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#215123 Un soir sans flamme, mon cœur s’enflamme

Posté par Elends - 27 octobre 2011 - 01:10

Un soir sans flamme, mon cœur s’enflamme

Sérénité d’un soir sans flamme, pourtant mon cœur s’enflamme. Sans âme à mes côtés, mon esprit s’évade. Je pense à ... Une nuit d’ivresse à écouter des musiques qui me projettent vers une image. Une illusion au départ. Une histoire qui se déroule sans devoir imaginer l’arrivée. Suis-je pour autant dans la course ?

Solitude du soir, mes pensées illuminent la route. Point de code du crépuscule, ce sont clairement les pleins phares portés sur mon cœur. Sans femme à mes côtés, mon esprit vagabonde. Nuit d’allégresse comme illustration de ce prélude, je ne cesse de penser à ... Une illusion perdue pourrait naître ce soir. La violence des mots risque de se lire à présent, cependant sans maux. La tristesse m’a déjà abandonné il y a peu. Je doute seulement. Je marche, hésitant, vers l’image que tu me projettes. Serai-je disqualifié ?

Illusions d’un soir, mon cœur est serein, la solitude m’apaise. Une âme m’accompagne dans mes rêves. La femme, la compagne…
Cette nuit, le clown ne porte pas son masque blanc. Pourtant ces mots resteront secrets. Il est tellement risqué de devenir un auguste personnage. La crainte est là. Je ne tiens pas à effrayer.

Je me suis souvent trompé. Mon cœur battait le rythme d’une symphonie chimérique. Cette composition qui illustrait un film rempli d’actrices. Et si ce soir, je voulais simplement casser la loi ?

Le trouble est en moi. La flamme est née d’une étincelle : l’absence de messages attendus, parfois désirés. Je n’ai rien recherché lors de soirs de spleen. L’aube m’a trouvé sans me prévenir. Je me suis retrouvé élu sans me porter candidat. Un matin d’automne, le brouillard s’est dissipé et tu es apparue.
Je n’écris pas de certitude, les doutes m’emportent davantage. Au delà des sensations, je tente de décrypter mes émotions. Aucun mot ne commençant pas la première lettre d’un alphabet ne créera le trouble. Pourtant je pense à toi et je me sens heureux. La complicité renait, elle s’était perdue. Les discussions reprennent leur chemin d’autrefois. Maintenant le son de ta voix m’apaise. Je ne te vois plus, je te regarde. Je ne vois plus un corps, je te vois. Je pense à toi. En fermant les yeux, je ressens ta présence. Je ne me projette pas, ces instants me suffisent pour le moment. Je pense à toi… sans doute trop à présent.

Sérénité de la nuit, mon corps s’enflamme, je brule à l’idée de partager à nouveau ces petits instants de la vie, moment de délice sur la forme, prenant le risque du supplice sur le fond. Point de tristesse ce soir, la quiétude l’a emporté. Mes yeux se ferment, une autre façon de te retrouver.