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Sandipo?te

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Publications sur Toute La Poésie

Le Vieil Homme À L'Enfant

27 octobre 2016 - 04:31

mire_vieilhomme.jpg
Nous serons bientôt neuf milliards
On est sur terre de plus en plus
Vous attendez qu'il soit trop tard ?
Venia dignus est humanus ?
Que feront nos enfants demain ?
Le pardon va-t-il à l'humain ?
 
T'as raison notre monde
Est une merde immonde
Dans laquelle une bête
Parfois lève la tête
Tandis que l'on patauge
Dans la répugnante auge
Pour savoir comment vivre
Dans ce grand bateau ivre.
 
Tu as raison la vie
Ne vaut pas qu'on sourit
Tant il y a c'est sûr
Pour payer la facture
De produits inventés
Gaz, électricité
Ou des produits pas propres
Aux effets psychotropes,
 
T'a raison la fumée
C'est dur à avaler.
Mais c'est aussi l'alcool
Qui contient du phénol
Qu'on boit pour aller mieux
Vins et spiritueux.
Tous ces produits taxés
Vident nos porte-monnaies.
 
Ma raison qui travaille
Avant que je m'en aille
Me dit que les plus bêtes
Sont bien sur les honnêtes.
Mes muscles inutiles
D'ancien bosseur débile
Auraient mieux fait souvent
De prendre un peu le temps.
 
Ma saison de retraite
Ne sera pas parfaite.
Dans un coin de nature
Je paierai mes factures
Et le temps d'un présent
Pleurerai fréquemment
De n'être plus hier...
De n'être né naguère !
 
Nous serons bientôt neuf milliards
On est sur terre de plus en plus
Vous attendez qu'il soit trop tard ?
Venia dignus est humanus ?
Que feront nos enfants demain ?
Le pardon va-t-il à l'humain ?
 

COMMENT J'ÉCRIS

28 juillet 2015 - 05:25

Lorsque la sente est bucolique
Loin du tumulte citadin
Mon âme très somnambulique
Oubli mon corps pour le divin
 
Dans ces moments mêlant l'extase
Au désir d'expédition
La Nature me voit en phase
Je suis en admiration
 
Les arbres au bois, la fleurette
Tous les blés d'or couchés au vent
Font de mon cœur un interprète
Engrangeant chaque sentiment
 
Parfois il faut bien que je note
L'étonnant vol de cet oiseau
Peur que mon souvenir adopte
De l'effacer de mon cerveau
 
J'ai toujours sur moi une page
Un calame pour griffonner
Sur la beauté de ce nuage
Que le soleil vient couronner
 
De retour après ma balade
Requinqué jusqu'au lendemain
Je mets des mots en enfilade
J'écris des vers et je suis bien
 
Écrit le 13 juillet 2015
 
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète

Le Ciel Dans Tous Ses Émois

10 juin 2013 - 03:26

t-Fen_tre_sur_ciel.jpg
 
 
Ciel au reflets de lune orné de mille étoiles
Nos regards sont perdus sur ton immense toile.
Pendant des heures, à deux, sans jamais nous lasser,
Nous admirons ta voûte où s'égarent nos pensées.
 
L'intense vibration envahit notre cœur,
En remplissant deux êtres en vague de chaleur.
Nous sommes si troublés par ton immensité,
Que le plus beau cadeau, pour te remercier,
 
C'est que tu sois témoin de nos ébats d’amours.
Nous laissons donc ouverts nos rideaux de velours,
Afin que ton regard nous couvre de caresses,
Dans la chambre berceau de nos troubles d'ivresses.
 
Toute la nuit se fait sous ta vision céleste,
A te montrer comment aimer se fait en geste.
Sur la terre deux êtres animent face aux cieux,
Des rêves éphémères d'anges délicieux.
 
Repus d'avoir montrer à ta voûte azurée,
Que le beau est aussi sous ta face étoilée,
Nous laissons au matin notre baie entre-ouverte,
Qui offre aux rais câlins notre pudeur inerte.
 
Ecrit le 17 Novembre 2006 sur un thème imposé.
© Copyright : Gérard SANDIFORT alias Sandipoète

Ma Lettre Au Père Noël

12 décembre 2008 - 05:09

MA LETTRE AU PERE NOËL

Petit papa Noël, je prends enfin la plume
Toi qui est dans le ciel loin de notre bitume
Tu vas bientôt passer ton habit vermillon
Pour venir déposer sur le toit d'la maison

Les jouets d'un enfant que tu as fabriqué
Mais mon appartement n'a pas de cheminée.
Petit papa Noël, mais comment vas-tu faire
Ton dépôt annuel, pourtant si nécessaire ?

Va l'offrir aux petits qui dorment sans un toit
Car s'ils n'ont pas écrit, c'est qu'ils ont bien trop froid
Ils seront si heureux de te voir arriver.
Quand tu seras chez eux avec tous mes jouets

Dis leur que c'est un gars qui vit près d'où ils sont
Qui pense à eux tout bas dans ses murs de béton
Ils comprendront peut-être que je leur veux du bien
Que j'ouvre ma fenêtre pour leur tendre la main.

La Femme et Le Miroir

12 décembre 2008 - 04:54

Fichier joint  Miroir.png   24,97 Ko   6 téléchargement(s)


MIROIR COMME JE TE HAIS


Quand je pose les yeux sur ta face glacée
Je ne vois que les rides tracées par les ans.
Je cherche dans ton vide où est passé l'enfant
Que je voyais heureux dans mes jeunes années

Ô ! Temps irréversible arrête le carnage
Les traits de mon visage envoyés par la glace
Me montrent le ravage que tu as sur ma face
Imprégné visible. Ô ! Affres de mon âge

Miroir incontrôlable ma raison vacille
Je t'en prie soit louable à mon âme fébrile
Et laisse donc en paix mon visage abîmé

Miroir comme je te hais ! Ma raison curieuse
Est toujours attirée par les traits du psyché
Plus passent les années plus je suis furieuse


Et pendant ce temps là, le miroir pensait...

SI SEULEMENT JE PARLAIS
(Je lui dirais...)

Depuis combien de temps suis-je l'observateur
Du déclin d'un portrait qui lentement vieillit ?
Se pourrait-il un jour que je sois seul voyeur
Au centre d'une ronde où personne ne vit ?

Que deviendrait alors ma glace sans reflet
Si plus un être vient me montrer son image ?
Cela serait pour moi un bien profond regret
Que de ne plus pouvoir présenter un visage !

Il faudrait me donner la beauté du minois
Oui ! Que je le remplace, ah ! Si je le pouvais
Par le joli reflet que toujours tu m'envoie
Incrusté dans la glace prisonnier à jamais

Alors demain matin, ô ! Ma belle maitresse
Il faut absolument entendre mon appel
Je ne suis qu'un miroir au coeur plein de tristesse
Qui veux garder de toi la grâce immatérielle

ÉPILOGUE

Mais demain tristement je ne pourrai rien faire
Seulement refléter la vie de l'autre monde
Puisque dans celui-ci je ne suis pas de chaire
Mais le représentant d'une image inféconde

Je suis née du coté où la vie a besoin
De la vie de votre âme Ô ! Pouvoir exister !
Ne plus être un reflet ne plus être témoin
Mais trouver le sésame. Ah ! Pouvoir subsister !...