
Me souviens, sur un quai, d'avoir vu la tristesse...
Posté par belvis,
19 juillet 2012
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Quand tu seras monté dans le train des vieux jours
Et que tu partiras sans bagage à la main,
En mon nom je dirai, détaché, presqu'humain,
Qu'un adieu superflu déjà vaut un discours.
Tourne-dos argenté, Pour la vie qu'on apprend,
Tu faillis efficient à nos yeux, grippe-chairs,
Puisqu'égals, non jamais, nous ne fûmes qu'impairs,
Heritiers de ce rien, sou d'espoir que tu prends.
Me souviens, sur un quai, d'avoir vu la tristesse,
Liquéfiante pudeur qui sourit, se désole
De courir loin de là où la peine l'isole.
Mais sa larme dés lors...Il fait froid, politesse...
Et que tu partiras sans bagage à la main,
En mon nom je dirai, détaché, presqu'humain,
Qu'un adieu superflu déjà vaut un discours.
Tourne-dos argenté, Pour la vie qu'on apprend,
Tu faillis efficient à nos yeux, grippe-chairs,
Puisqu'égals, non jamais, nous ne fûmes qu'impairs,
Heritiers de ce rien, sou d'espoir que tu prends.
Me souviens, sur un quai, d'avoir vu la tristesse,
Liquéfiante pudeur qui sourit, se désole
De courir loin de là où la peine l'isole.
Mais sa larme dés lors...Il fait froid, politesse...