S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
S'il suffisait d'ouvrir les yeux
Pour de sa vie voir les méandres
Tout deviendrait un jeu
Mais l'espoir il faudrait pendre
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
S'il suffisait de tendre l'oreille
Pour entendre du chant du monde
La symphonie sans pareille
Mon dieu que la terre serait ronde.
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
S'il suffisait d'ouvrir la bouche
Pour y avoir un goût de miel
Nous mangerions tout à la louche
Et tout aurait le goût du miel
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
S'il suffisait d'ouvrir les mains
Pour avoir tout en abondance
Que restera-t-il pour demain ?
Adieu désir, Adieu la chance
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
Mais le bon Dieu dans sa clémence
Nous a chargé l'escarcelle
De haine d'envie et d'offenses
Comme au pain on met le sel
Merci mon Dieu, on s'ennuierait
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
S'il suffisait d'ouvrir les yeux
Pour de sa vie voir les méandres
Tout deviendrait un jeu
Mais l'espoir il faudrait pendre
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
S'il suffisait de tendre l'oreille
Pour entendre du chant du monde
La symphonie sans pareille
Mon dieu que la terre serait ronde.
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
S'il suffisait d'ouvrir la bouche
Pour y avoir un goût de miel
Nous mangerions tout à la louche
Et tout aurait le goût du miel
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
S'il suffisait d'ouvrir les mains
Pour avoir tout en abondance
Que restera-t-il pour demain ?
Adieu désir, Adieu la chance
S'il suffisait d'aimer
Bon Dieu qu'on s'ennuierait
Mais le bon Dieu dans sa clémence
Nous a chargé l'escarcelle
De haine d'envie et d'offenses
Comme au pain on met le sel
Merci mon Dieu, on s'ennuierait
S'il suffisait d'aimer