Les lumières de la villes
Gluantes qui défilent
Qui collent à mon pare-brise
Et ce crachin si fin
Qu’il cache ces chemin
Que l’on prend par traîtrise
Dans le trafic dense,
Je ne vois plus rien
Que cette nuit immense
Que plus rien ne retient
Au son des lampadaires
Ces tambours de lumière
aux cadences glacées
Des chants d’anniversaires
Je fuis l’aéroport..
Plutôt, il me poursuit.
L’image de son corps
De sa main qui s’agite
Nos derniers mots encore
Notre dernière fuite
Et toujours ces lumières
Qui repassent plus vite
Et dans mes yeux de pierres
Le goudron qui s’invite
Qui tourne dans un trou noir
Et de plus en plus vite
Dans mon rétroviseur
Des lumières toujours
Où filent le bonheur
De quand c’était le jour
Finalement ébloui
Par les phares d’en face
Je vois sourire l’oubli
La douleur qui s’efface
Loin la haut dans le ciel
La lumière de la ville
D’un bleu artificiel
En silence vacille
Et jamais dans ma glace
Je ne verrais l’ennuie
Qui sournois prend la place
Des désirs, de la vie
Je vois sans amertume
Mon sang qui se répand
Qui rougit le bitume
Du pourpre des amants
J’étais cœur à l’enclume
Broyé de sentiments
Je suis comme une plume
Emporté par le vent
Dans un dernier effort
Serein, presque content
J’emporte mon trésor
Un souffle dans le temps
Moi, je t’aimais encore
Gluantes qui défilent
Qui collent à mon pare-brise
Et ce crachin si fin
Qu’il cache ces chemin
Que l’on prend par traîtrise
Dans le trafic dense,
Je ne vois plus rien
Que cette nuit immense
Que plus rien ne retient
Au son des lampadaires
Ces tambours de lumière
aux cadences glacées
Des chants d’anniversaires
Je fuis l’aéroport..
Plutôt, il me poursuit.
L’image de son corps
De sa main qui s’agite
Nos derniers mots encore
Notre dernière fuite
Et toujours ces lumières
Qui repassent plus vite
Et dans mes yeux de pierres
Le goudron qui s’invite
Qui tourne dans un trou noir
Et de plus en plus vite
Dans mon rétroviseur
Des lumières toujours
Où filent le bonheur
De quand c’était le jour
Finalement ébloui
Par les phares d’en face
Je vois sourire l’oubli
La douleur qui s’efface
Loin la haut dans le ciel
La lumière de la ville
D’un bleu artificiel
En silence vacille
Et jamais dans ma glace
Je ne verrais l’ennuie
Qui sournois prend la place
Des désirs, de la vie
Je vois sans amertume
Mon sang qui se répand
Qui rougit le bitume
Du pourpre des amants
J’étais cœur à l’enclume
Broyé de sentiments
Je suis comme une plume
Emporté par le vent
Dans un dernier effort
Serein, presque content
J’emporte mon trésor
Un souffle dans le temps
Moi, je t’aimais encore
Cannes 2008