Oui je pars ce matin vers l'oubli qui se teinte
Des pales lueurs de l'aube à l'est renaissantes,
Pour ne plus revenir en ces lieux que tu hantes
De ton esprit chagrin, et de tes humeurs feintes.
Je vais chercher l'oubli sur des terres d'asile
Vers des contrées lointaines, où plus rien ne se perd,
Ni des mots ni des gens le tendre et le sincère
Et où je trouverai de l'amour la grande île.
Il n'y aura plus rien pour me tordre le coeur
Mes pas qui me tirent vers le soleil levant
Ne laisseront de traces que celles du vent
Je fuis ce matin ce que je crus du bonheur
Car je pars à présent pour m'oublier moi même
Je flânerais les plaines où coulent des rivières
Qui charrieront ma peine à leurs flots éphémères
Et d'hier chanteront un joyeux Requiem.
Je fuirai pas à pas, sur des lèvres de mer
Le cafard lancinant des matins sans sommeil
Le tic tac somnambule des jours sans réveil
Et j'irais, un pied dans l'eau un pied dans la terre
Mes amis mes amours je vous dis au revoir
Je vole comme Icare à me brûler les ailles
Au soleil inconnu d'un impossible espoir
Je vous laisse ici bas, je repars pour le ciel
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