Dix sept heures : le Café Arco...Que fais-je là ce soir à Prague la baroque ?Certes j'aime ses rues ses églises d'époque,Son palais Wallenstein ses loggias à arcades,Place 'mala strana', pilastres en façade...Sous les ponts de Bohème où je suis revenu,Plus de traces du temps où Vltava courait nue.Je pense encore à toi, ma douce Ludmila.Tou...

Vers d'autres rives
Tu n'écris plus, je peins. Ta plume est mon pinceau
Trempé dans le pigment sang et or de ta vie.
J'y laisse couler l'encre, éternel ruisseau,
Vers ton océan noir qui toujours m'asservit.
Je ne crie pas je vole, alchimiste du verbe,
Vers la voûte étoilée de ta sphère armillaire
Cloutée de prosodies d'énant...
Trempé dans le pigment sang et or de ta vie.
J'y laisse couler l'encre, éternel ruisseau,
Vers ton océan noir qui toujours m'asservit.
Je ne crie pas je vole, alchimiste du verbe,
Vers la voûte étoilée de ta sphère armillaire
Cloutée de prosodies d'énant...
J'irai te rêver à l'envers,Réifier le temps à rebours,Relever mes jours de travers,Dans ton jardin du Luxembourg. Quelle était belle l'escapade !- Heures fragiles dérobéesAu gris des rues, écrin de jade,Perle de nos lèvres tombée. Oubliée l'allée de NervalOù se promenait l'inconnue !Pour ce que les poèmes valentFace à tes regar...
Vers d'autres rives
Posté par Emrys,
28 septembre 2008
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2 332 visite(s)

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Le Triomphe de la Mort, Gustave Doré
Emmuré dans l'enclos de sa vie innascible,
Sous l'épais intrados où s'engouffre le gris,
Il sent le couteau froid dans son cœur pris pour cible,
Sans l'oublie consacrée par ses mains amaigries.
Pas de signe de croix, pas de pater noster.
I...
Le Triomphe de la Mort, Gustave Doré
Emmuré dans l'enclos de sa vie innascible,
Sous l'épais intrados où s'engouffre le gris,
Il sent le couteau froid dans son cœur pris pour cible,
Sans l'oublie consacrée par ses mains amaigries.
Pas de signe de croix, pas de pater noster.
I...
Hier, l'attente...Je ne sais jamais où et quand le temps me prend. Demain me semble hier quand l'aujourd'hui perdu, je ne peux remonter ce fleuve térébrant qui perce mon avenir, souterrain incertain .De grâce, laissez-moi attendre ! Attendre qu'il passe...Attendre c'est tenter de remonter le corps d'un noyé gorgé d'eau.Il y...
Aujourd'hui je te souris... C'est étrange d'être là, moi qui ne suis pas croyant, dans cette petite église du bout du monde.Je n'aime pas voyager, je n'aime pas la campagne, et pourtant je suis là.Je connais personne et personne me connaît. Ils m'ont regardé à peine quand je me suis mêlé à eux.Mêlé à eux... Je reste au fond, tout d...
Demain, on ne meurt que deux fois"Comment pouvais-je savoir que ce temps qui avait été le tien et dont j'avais tout oublié serait désormais aussi le mien ?" Il arrive parfois que nos habitudes s'écroulent en un éclair pendant lequel temps et espace que nous croyons nôtres deviennent subitement autres et se parent de couleurs inconnues.J...
Unter den Linden
Posté par Emrys,
23 septembre 2008
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« Il est des lieux de feu qui me glacent le sang,D'insanes crémations en mémoire, obscurciesDe cendre éparpillée dans la mer de l'oubli.N'y cherche ni regrets ni remords ! Et pourtant... » Ce jour-là, tes rires d'enfant heureuse perlèrent nos harassantes visites à la fière...
Prométhée : l'ultime concert
Posté par Emrys,
22 septembre 2008
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Ta musique... Tu la voulais parfaite, éprise dans tes flammes, Cette isagogique de l'âme. Jamais elle n'échappe à ton humeur labile Au bout de tes doigts trop habiles Quand ta voix rauque et pâle, éclairante amaurose Électrise l'éther en feu, Hystériques les cris doucement se nécrosent. Et puis se taisent peu à peu....
Concerto en sol : enterrement classique
Posté par Emrys,
21 septembre 2008
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Assise près de moi, tu te tiens droite, comme toujours; ton dos nu boude le tissu confortable du fauteuil. Je ne vois que la noblesse de ton profil concentré sur ma musique à venir: cou tendu vers les étoiles, menton dressé et regard pénétrant. Comme tu es belle ! Dans la grande salle aux voûtes dorées, nous occupons les places de biais....
La do mi, ré fa la
Posté par Emrys,
20 septembre 2008
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2 005 visite(s)

Onde sonore, impromptue et brutale, la voix métallique du radio-réveil découpe en fines tranches le silence qui s'évapore soudain, comme pour marquer la présence des premières lueurs d'un jour qui percent à travers le vert irisé des persiennes. "Journal de huit heures : Les pourparlers entre la Chine et les États-Unis n'ont pas a...
Totale extinction
Posté par Emrys,
18 septembre 2008
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3 564 visite(s)

Sut-elle, lorsqu'elle se pencha vers lui pour effleurer du regard son souffle encore invisible, qu'il animerait son corps noir aux clés de métal et que son âme irait se dissoudre dans l'alme mélancolie des premiers accords ?Apertement, devant lui, elle vibra comme une enfant transie.Sans tarder, elle répondit aux moindres frissons de son corps...
Face à face, ils mêlent leur art dans un corps à corde sans légende.Rien. Ils ne s'écrivent pas. Ni cri, ni geste.Lui, introduit son pas silencieux en elle, reine altière et mélodieuse. Lui toujours, position basse, attitude presque aptère, dans l'attente immobile d'Elle, prêt à pénétrer dans sa voix écartée, développe son corps aux muscles te...
Rappelle-toi les lacunesDe cette nuit sans lune,Sans lumière et sans ombre.Pas même une prière.C'était l'hiver.La froidure importuneToujours.Pourtant entre mes doigts gourds,Un livre, des vers, Entre tes lèvres gercéesLes rimes de Lawrence,Glacées.Autour la vie décline."So cold, so cold and cleanNow the hate is gone".Pour l'amour que t...
De l'harmonie de votre chair trop molleJ'en ai retenu le bémol.J'en aime la facilité,Au terme de leur flacciditéJe vous écoute,Dégouté.Dansons dansez petits roitelets !Sautillons sur vos osselets !Et remuez,Vos petits ventres rondelets !Aux symphonies de vers diérèses,J'ai mis un dièse.La vie entre en parenthèse,À terme absente...
Je vous écris ma mieSans autre académieQue ces trois mots légers,Ces mots qui messagersNaviguent sur ma vieAu gré de votre envie.Pour vous plaire, ma dame,-Mais voilà bien le drame !Voyez cette accalmie Dans mon antinomie !J'ai dû aménagerVotre amour horloger,Mon attente ennemieDe votre âme endormie,Mais...Quand je vous enveloppeDe mes bras de...
C'était en deux mille trente;Un dimanche d'automneQue la vie collectionneEn vieille indifférente.Je flânais nonchalentSur le Park Avenue.Je n'avais rien prévuHormis le vent dolent.Un orchestre de cuivresJouait un air connu,Il mettait l'âme à nueDes voies que l'on veut suivre.Le Park était désert,Un parfait no man's land.L'ennui...
Vous prend-il parfois l'envieDe n'être pas sur ces hauteurs,À cette heure précise entre jour et nuit ?Peut-être la peurQue l'horizon profond vous confondeEt vous signifie votre insignifiance féconde...Vous méditez un peu...Et le vent fascétieuxJoue dans vos cheveux,Vous rappellant à la vie.Tout, Autour de vousS'assombrit.Peu à peu, la nuit...
Pour t'avoir rencontrée, jadis.Pour t'avoir tant aimée,Dans un autre temps.Pour t'avoir désiréeSi fort, que tu es revenue.Pour t'avoir reconnue,Seule parmi les autres.Je sais maintenant que c'est toi,Et personne d'autre.
Ce jour-là,L'attelage des nuages à la couleur isabelleRêvait de toundraLà où la terre rejoint le ciel. Un long voyage de neuf moisPour voir enfin le bleu de tes yeux.Ce jour-là,L'enfant offert à l'amour en cadeau.Un "Lioubliou tiebia" *Là où le ciel est toujours beau,Un long voyage de neuf mois.Sasha est tienne.
Les textes en vers
Prométhée : l'ultime concert
Vers d'autres rives
Luxembourg
Exitus rationalis
Je te réponds en sarabande
Al-Andalus
Tango
Salsa
Sidi Blue
Cathédrale afficheuse
Roxanne, tes larmes sont des cendres
Venise...
Bar Rock
L'Orphée meurtrier
Orphée n'est pas sage
Sextine contre l'oubli
Ambrosia
Iphianassa
Je me souviens
Sur l'écran blanc...
Mains gantées de larmes
Sicilienne
La captivante
Volupté
Angustia...
Forum Vetus
Erre-éthique
Casino
Sybaris
Chant donneur
Je te sais duite
Cadavres Exquis
Némésis est partie
Une foi arc en ciel
Aux bords d'un carré de haine
Au dessus du vide
Touareg
Un hiver glacé d'albâtre
Bleu-Gris
Pas de deux
Déluge
Délivrance
La gare aux noirs souvenirs
La béance des orifices
La ballade de Solal
A quoi rêvent mes aquarelles
L'aurore soudain
Saisons sans l'été
Image IN image OUT
In the mood
Larmes de verre
Ta rue est mon jardin
La ballade d'Abigaël
Song of the Lord
Rêve-Errance
La paramèse d'Orphée
Voici l'heure !
Veuillez déposer votre âme...
Les oliviers ne meurent jamais
Les anges ne savent pas voler
Poubelle Babylone
F...
Courte échelle
Rien à vous dire
V...
Dernier Homme
Quand je vous écrivais
Equation à une inconnue
La folle extase
Vers d'autres rives
Luxembourg
Exitus rationalis
Je te réponds en sarabande
Al-Andalus
Tango
Salsa
Sidi Blue
Cathédrale afficheuse
Roxanne, tes larmes sont des cendres
Venise...
Bar Rock
L'Orphée meurtrier
Orphée n'est pas sage
Sextine contre l'oubli
Ambrosia
Iphianassa
Je me souviens
Sur l'écran blanc...
Mains gantées de larmes
Sicilienne
La captivante
Volupté
Angustia...
Forum Vetus
Erre-éthique
Casino
Sybaris
Chant donneur
Je te sais duite
Cadavres Exquis
Némésis est partie
Une foi arc en ciel
Aux bords d'un carré de haine
Au dessus du vide
Touareg
Un hiver glacé d'albâtre
Bleu-Gris
Pas de deux
Déluge
Délivrance
La gare aux noirs souvenirs
La béance des orifices
La ballade de Solal
A quoi rêvent mes aquarelles
L'aurore soudain
Saisons sans l'été
Image IN image OUT
In the mood
Larmes de verre
Ta rue est mon jardin
La ballade d'Abigaël
Song of the Lord
Rêve-Errance
La paramèse d'Orphée
Voici l'heure !
Veuillez déposer votre âme...
Les oliviers ne meurent jamais
Les anges ne savent pas voler
Poubelle Babylone
F...
Courte échelle
Rien à vous dire
V...
Dernier Homme
Quand je vous écrivais
Equation à une inconnue
La folle extase
Textes en vers (suite)
Poèmes à Monika
Depuis...
Septembre
Octobre à l'horizon des ormes
Octobre aux couleurs fauves
Octobre prêt à convier l'hiver
Désormais
Ces deux-là se connaissent
Novembre aux beaux vaisseaux brisés
Novembre aux métamorphoses précieuses
Naturellement, une femme !
A mille lieues d'ici...
Aux amants de sable
Décembre l'infortune
Décembre en déraison
Ostende
Janvier drapé de blanc
Février à cœur fendre
Pour l'amour de ma Reine
À l'horizon des routes vers toi
Ces mots de Vous
Igniciel
Nous rêverons-nous toujours ?
La poésie est un voile
Alarme blanche
Son portrait
Hambourg
La poésie me hante
En fin...
Quand...
Petite-fille-aux-nattes-brunes/
nus/
Depuis...
Septembre
Octobre à l'horizon des ormes
Octobre aux couleurs fauves
Octobre prêt à convier l'hiver
Désormais
Ces deux-là se connaissent
Novembre aux beaux vaisseaux brisés
Novembre aux métamorphoses précieuses
Naturellement, une femme !
A mille lieues d'ici...
Aux amants de sable
Décembre l'infortune
Décembre en déraison
Ostende
Janvier drapé de blanc
Février à cœur fendre
Pour l'amour de ma Reine
À l'horizon des routes vers toi
Ces mots de Vous
Igniciel
Nous rêverons-nous toujours ?
La poésie est un voile
Alarme blanche
Son portrait
Hambourg
La poésie me hante
En fin...
Quand...
Petite-fille-aux-nattes-brunes/
nus/
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Bienvenue
Vous vous êtes échoués sur mes rives ?
Qu'importe comment,
qu'importe pourquoi
la dérive !
Vous êtes ici de pas-sage.
Laissez s'il vous plait
à l'entrée vos ba-gages.
Si je n'ai pour vous
pas encore de visage,
Apercevoir le vôtre m'oblige.
Hors de question que je vous néglige !
Permettez que
je vous guide sur mes terres !
Allons en extraire quelques vers
Les textes en prose
Ni cri ni geste-- Totale extinction -- La do mi ré fa la-- Concerto en sol-enterrement classique -- Unter den Linden -- Den a Noc-- L'enfant de sableLes triptyques en prose
L'Aujourd'hier: Hier, l'attente -- Aujourd'hui, je te souris... -- Demain, on ne meurt que deux foisL'ombre: L'ombre en été -- L'ombre en automne -- L'ombre en hiver
Les textes en série
Vacuum CityVeuillez déposer vos bagages -- Le temps de la métamorphose -- Si tout commence un jour
Les triptyques en vers
Recollection: Le départ--Les fausses larmes --Le compromisLa Clé: ...de la chambre -- ...du fragile édifice de sa vie -- ...d'une nuit entre toutes les nuits
Rendre ou se rendre: Je vous rends vos rêves -- Je rends mon corps à la terre -- Où se rendent nos âmes ?
La musique et Les mots
Classique
Ni cri, ni geste__|Dawson- Haendel Il mio crudel martoro
Total extinction __|Rakmaninov Concerto N°2 piano
Concerto en sol: enterrement.__|Mozart Adagio-concerto pour flûte
Aujourd'hier II__|Pergolesi - Stabat Mater-Dolorosa
Den a Noc__|Giselle -A-Adam [Irina Kolesnikova: Pas de deux]
Vers d'autres rives__|Mahler 5e Trauermarsch-
Variété
La do mi, ré fa la__|S.Grapelli- Les Valseuses
Prométhée: l'ultime concert__|J. Hendrix -Voodoo Chile
Aujourd'hier I & III__|Musique du jeu Doom I
Exitus Rationalis__|QNTAL - Von den Elben
Tango__|A. Troilo & E. Rivero "Sur"
Salsa
Ni cri, ni geste__|Dawson- Haendel Il mio crudel martoro
Total extinction __|Rakmaninov Concerto N°2 piano
Concerto en sol: enterrement.__|Mozart Adagio-concerto pour flûte
Aujourd'hier II__|Pergolesi - Stabat Mater-Dolorosa
Den a Noc__|Giselle -A-Adam [Irina Kolesnikova: Pas de deux]
Vers d'autres rives__|Mahler 5e Trauermarsch-
Variété
La do mi, ré fa la__|S.Grapelli- Les Valseuses
Prométhée: l'ultime concert__|J. Hendrix -Voodoo Chile
Aujourd'hier I & III__|Musique du jeu Doom I
Exitus Rationalis__|QNTAL - Von den Elben
Tango__|A. Troilo & E. Rivero "Sur"
Salsa
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