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Dans le vent courageux battaient les étendards,
Les corbeaux croassaient, les fleurs courbaient la tête,
Les regards attendaient le feu de la tempête,
Face aux hommes taiseux, la destinée sans fard.
Nous étions dans ce champ pour leur donner la mort
Et pour la recevoir.
La veille en beuverie dans la nuit jusqu'à tard
Le vin coulait d'oubli comme en un jour de fête.
À jeun nous aurions pris la poudre d'escampette
Au lieu d'être surpris par la mort et son dard.
Nous étions hors du temps attachés à ce sort
Qu'offre le bel espoir.
Chacun pendra sa chance et dans son ciel hagard
Verra le signe ouvert - au diable la défaite ! -
Quoique son cœur en pense œuvrera la conquête,
Et qu'importe la vie qui se prend au hasard !
...
On entendit au loin le son de la mitraille
Tonner l'air sans orage et persiffler les balles
Et dans l'étonnement et la peur qui s'emballe
Les cris de désespoir et la vie qui tiraille.
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Dans le vent courageux battaient les étendards,
Les corbeaux croassaient, les fleurs courbaient la tête,
Les regards attendaient le feu de la tempête,
Face aux hommes taiseux, la destinée sans fard.
Nous étions dans ce champ pour leur donner la mort
Et pour la recevoir.
La veille en beuverie dans la nuit jusqu'à tard
Le vin coulait d'oubli comme en un jour de fête.
À jeun nous aurions pris la poudre d'escampette
Au lieu d'être surpris par la mort et son dard.
Nous étions hors du temps attachés à ce sort
Qu'offre le bel espoir.
Chacun pendra sa chance et dans son ciel hagard
Verra le signe ouvert - au diable la défaite ! -
Quoique son cœur en pense œuvrera la conquête,
Et qu'importe la vie qui se prend au hasard !
...
On entendit au loin le son de la mitraille
Tonner l'air sans orage et persiffler les balles
Et dans l'étonnement et la peur qui s'emballe
Les cris de désespoir et la vie qui tiraille.
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Mots lourds de sens et d'angoisse.
Le désespoir suit.Inéluctable.
Texte profond.
Amicalement.
hasia