Dehors, l'hiver frileux frappe encor à la porte
Des rêves endormis. Près des flammes du feu
Apaisé de nos corps, le plaisir dans le jeu
De nos deux coeurs rougis et l'amour nous emporte.
Est-il toujours permis de s'aimer de la sorte,
D'avoir des mots brûlants plein le coeur et les yeux,
De ne craindre jamais les hommes et les dieux,
D'être encor en été en pleine saison morte ?
Au loin la mer se plaint des rochers de malheur
Au front desquels s'échouent des rimes de tristesse
Alors que nous jouons près de l'âtre l'ivresse.
Dehors la nuit est froide et dedans la chaleur...
Sur tes lèvres l'hiver a la goût de la fraise
Et le vent souffle fort sur nos baisers de braise.
Des rêves endormis. Près des flammes du feu
Apaisé de nos corps, le plaisir dans le jeu
De nos deux coeurs rougis et l'amour nous emporte.
Est-il toujours permis de s'aimer de la sorte,
D'avoir des mots brûlants plein le coeur et les yeux,
De ne craindre jamais les hommes et les dieux,
D'être encor en été en pleine saison morte ?
Au loin la mer se plaint des rochers de malheur
Au front desquels s'échouent des rimes de tristesse
Alors que nous jouons près de l'âtre l'ivresse.
Dehors la nuit est froide et dedans la chaleur...
Sur tes lèvres l'hiver a la goût de la fraise
Et le vent souffle fort sur nos baisers de braise.