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Eternel imprévu

Posté par Emrys, 14 décembre 2007 · 1 703 visite(s)

Morgan
C'était en deux mille trente;
Un dimanche d'automne
Que la vie collectionne
En vieille indifférente.

Je flânais nonchalent
Sur le Park Avenue.
Je n'avais rien prévu
Hormis le vent dolent.

Un orchestre de cuivres
Jouait un air connu,
Il mettait l'âme à nue
Des voies que l'on veut suivre.

Le Park était désert,
Un parfait no man's land.
L'ennui télécommande
Le hasard au dessert.

Or j'avais faim du vide
Des rues de Manhattan
Qu'un dimanche enrubanne,
Gourmandises avides.

Et voilà qu'au détour
De l'allée des tilleuls,
Blanche comme un linceul,
Je te vois, mon Amour.

Tu me souris et dis:
Pour toi je suis venue.
Tu n'avais pas prévu
Un tour au paradis ?


"Le son m'enfante et la flèche me tue" Paul Valéry



Ce texte étrange, que pourtant j'ai écrit, comme la citation de Valéry, m'interpelle

Je flânais nonchalent
Sur le Park Avenue.
Je n'avais rien prévu
Hormis le vent dolent.

Le Park était désert,
Un parfait no man's land.
L'ennui télécommande
Le hasard au dessert.

Le Park était désert,
Un parfait no man's land.
L'ennui télécommande
Le hasard au dessert.

C'était en deux mille trente;
Un dimanche d'automne
Que la vie collectionne
En vieille indifférente.

Un orchestre de cuivres
Jouait un air connu,
Il mettait l'âme à nue
Des voies que l'on veut suivre.

Un orchestre de cuivres
Jouait un air connu,
Il mettait l'âme à nue
Des voies que l'on veut suivre.

Un orchestre de cuivres
Jouait un air connu,
Il mettait l'âme à nue
Des voies que l'on veut suivre.

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