J'aime la nuit,
je l'aime brune
je l'aime nue,
la nuit dévêtue des brumes et des voiles,
celle qui impudique me dévoile
la profondeur de son ventre
jusques aux bords de ses étoiles,
et me livre son indolente voie lactée,
celle qui offre son sein
à la métamorphose des choses
jusqu'à l'ultime conscience qu'elle pose
dans la vie qu'elle bâtit,
dans les rêves qu'elle induit
derrière mes paupières closes,
jusques aux limites de la science,
jusqu'à l'inconnaissance...
j'aime la nuit.
je l'aime brune
je l'aime nue,
la nuit dévêtue des brumes et des voiles,
celle qui impudique me dévoile
la profondeur de son ventre
jusques aux bords de ses étoiles,
et me livre son indolente voie lactée,
celle qui offre son sein
à la métamorphose des choses
jusqu'à l'ultime conscience qu'elle pose
dans la vie qu'elle bâtit,
dans les rêves qu'elle induit
derrière mes paupières closes,
jusques aux limites de la science,
jusqu'à l'inconnaissance...
j'aime la nuit.
L'ombre s'efface,
quand la nuit invisible
encre sa trace...