
Spoiler
© Lyon-photosLe temps n'a plus de prise - étrange intercurrence,
Il fait que je la vois assise près de moi,
Celle dont désormais j'ai perdu la distance,
Celle qui en un jour en Reine m'a fait roi.
En dessous gît la ville étendue dans l'absence,
Au dessus le ciel gris car il n'a point le choix:
Mon coeur a dérobé son soleil son essence
Aux rayons lumineux; en avais-je le droit ?...
Il pleut mais rien ne pleure; au contraire une joie
Baigne mon coeur figé posé entre ses doigts
Fragiles et vibrants - ils n'ont jamais eu peur
De mes yeux toujours gris noyés du désarroi
Qu'elle parte à jamais par ce chemin étroit
Qui la mena vers moi un instant...quelques heures.
© Juin 2007
Ces lignes sont parmi les plus belles que tu aies jamais écrites.
De plus - ou plutôt dans le même temps - elles sont lumière triomphant de l'ombre.
Je t'embrasse,
Semha