Sur ma mémoire sans histoire
Voguent mes souvenirs de toi
Je me rappelle tes yeux noirs
Tes larmes quand mon cœur s'y noie
Je me souviens de mon naufrage
De cette étoile sur ton front
Lorsque tu me donnas pour gage
La rive que nous gagnerions
Si je me souviens de nos lèvres
Et de ce sublime interlude
Perdu d'amour mais pas mièvre
Dans ton triangle des Bermudes
Je me rappelle alors ma bouche
Labile au bord de ta béance
Mais prompte à te donner la souche
De ton plaisir en préséance
Je me rappelle, ô souveraine,
Ma danse aux dessus de ta ronde
Vers mes soupirs quand dans ta gaine
Mon épée en tonnerre gronde
Je me souviens qu'après tes mots
Pleuraient comme une étrange manne
Faisant sur nos draps un dépôt
De nos poèmes mélomanes
Je me souviens des hémisphères
De leur goût suave de fleurs
Des pôles jusqu'au bout des terres
Du long voyage en équateur
Avec nos seuls baisers pour foi
Nos désirs de Terre de feu
Des Rugissants hurlait la voix
Des vents d'amour portant nos vœux
C'est devenu mon assuétude
De lever la voile du temps
Et de laisser ô doux prélude
Naviguer vers tes eaux mes élans
© Juillet 2008
Voguent mes souvenirs de toi
Je me rappelle tes yeux noirs
Tes larmes quand mon cœur s'y noie
Je me souviens de mon naufrage
De cette étoile sur ton front
Lorsque tu me donnas pour gage
La rive que nous gagnerions
Si je me souviens de nos lèvres
Et de ce sublime interlude
Perdu d'amour mais pas mièvre
Dans ton triangle des Bermudes
Je me rappelle alors ma bouche
Labile au bord de ta béance
Mais prompte à te donner la souche
De ton plaisir en préséance
Je me rappelle, ô souveraine,
Ma danse aux dessus de ta ronde
Vers mes soupirs quand dans ta gaine
Mon épée en tonnerre gronde
Je me souviens qu'après tes mots
Pleuraient comme une étrange manne
Faisant sur nos draps un dépôt
De nos poèmes mélomanes
Je me souviens des hémisphères
De leur goût suave de fleurs
Des pôles jusqu'au bout des terres
Du long voyage en équateur
Avec nos seuls baisers pour foi
Nos désirs de Terre de feu
Des Rugissants hurlait la voix
Des vents d'amour portant nos vœux
C'est devenu mon assuétude
De lever la voile du temps
Et de laisser ô doux prélude
Naviguer vers tes eaux mes élans
© Juillet 2008
De ma plume, tu es le plus bel écho...Merci Emrys.
Souvenons-nous qu'après les mots...
Je t'embrasse.
Lotus