michelconrad' Blog

Le plus simple poème
est celui que tu aimes,
 
toutes les métaphores,
ce n’est pas trop ton fort,
 
tu aimes les chemins,
qu’on prend, dès le matin,
 
quand chantent les oiseaux,
ces connaisseurs de mots,
 
les plus humbles bonheurs
conviennent à ton cœur,
 
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Si les peintres ont des modèles, les poètes, eux, se contentent, parfois, de voyager dans les labyrinthes du souvenir, dans les soieries des rêveries, pour tisser l’or et la lumière du poème.
 
 
28/3/20
 
 
 
"Ciel" (28/3/17). Tous droits réservés.
 
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Près de la rivière,
gracile et léger,
 
plane, d’un gris clair,
le héron cendré.
 
 
 
25/3/20
 
 
 
 
 
 
"Le héron cendré" (28/3/20). Tous droits réservés.
 
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De vous me vient une lumière qu’aucune nuit au monde ne pourra obscurcir.
 
 
 

28/3/20
 
 
 
 
"Ikebana de la fin de l'hiver" (27/3/20). Tous droits réservés.
 
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L’écorce du saule raconte les nuits de pleine lune, les jours d’été, sous la torpeur, dans la douceur d’aimer, la pluie d’automne, les tempêtes de neige, les grondements de l’orage, les jours étincelants de gel, la douceur des premiers soleils, la paix mélodieuse des crépuscules peuplés...

Au milieu d'un monde où tout le monde prend la parole à tout propos, à tout instant, le poète instaure une parole conquise par lui-même, de haute lutte, sur les landes inconnues que chacun porte en soi. Son écriture ne prétend à rien moins que de décrypter cette part d'illisible que nous portons en nous....

Écrire,
c’est ajouter
 
du silence
au silence,
 
sur l’horizon
d’aimer.
 
21/3/20
 
 
 
 
 
 
"Le merisier"  (25/3/20). Tous droits réservés.
 
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Nous nous étions crus des dieux. Nous n’étions que des fourmis dans une fourmilière, où une sorte de géant vient de donner un coup de pied. Et cela donne d’autant plus à réfléchir que ce géant est un « animalcule » que nous avons baptisé « COVID-19 », leq...

Vous me l’aviez rappelé : « tout n’est que yin et yang, lumière et nuit ». Les mots eux-mêmes sont de tels prismes, ils ont tant de reflets ! Eux aussi, ils peuvent être doux comme des caresses, – ou tranchants comme des couteaux ! Maintenant que vous n’êtes plus, je m...

Écrire, c’est partir à la recherche du mot qui sauve. Il est infiniment proche et infiniment lointain, comme ce que l’on recherche en parcourant l’à-pic de nos falaises intérieures et qui s’avère être, soudain, aussi proche que la première fleur des champs.
 
 
13/3/20
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