Je t’ai attendue si longtemps
et le Temps me semble un naufrage,
jamais je n’ai aimé autant,
tant scruté le lointain rivage,
et le Temps me semble un naufrage,
jamais je n’ai tant espéré,
tant scruté le lointain rivage,
comme on attend le mois de mai,
jamais je n’ai tant espéré,
brûlé d’un amour si ardent,
comme on attend le mois de mai,
je t’ai attendue si longtemps.
et le Temps me semble un naufrage,
jamais je n’ai aimé autant,
tant scruté le lointain rivage,
et le Temps me semble un naufrage,
jamais je n’ai tant espéré,
tant scruté le lointain rivage,
comme on attend le mois de mai,
jamais je n’ai tant espéré,
brûlé d’un amour si ardent,
comme on attend le mois de mai,
je t’ai attendue si longtemps.
"Les peupliers" (23/3/21). Tous droits réservés.