michelconrad' Blog

C’est ce qui arrive toujours : la saison du bonheur dure le temps d’un battement de cils, d’une respiration. L’amour est une source d’eau pure que la vie recouvre infailliblement de son manteau de nuit.
 
 
24/12/19
 
 
"L’œuvre au noir" (28/11/19). Tous droits réservés....

De la chenille à l’imago, en passant par la nymphe, la chrysalide, les métamorphoses du papillon offrent une extraordinaire leçon de choses : il me plaît de penser que l’âme suit un chemin semblable, au fur et à mesure de ses propres métamorphoses.
 

23/12/19
 
 
"Les papillons"...

Comme l’oiseau qui plane dans le ciel se dit que, peut-être, tel arbre pourrait devenir son territoire, il y a ce que l’on pressent de la douceur d’un être, cet oasis rêvé dans le désert des jours, vers lequel l’on marche sans faiblir, sans rien en savoir, pourtant : c’est donc cela, l’espé...

On parle de demeures, de maisons à construire, à acheter, mais l’essentiel réside, en réalité, dans un regard qui se pose sur vous, sans crier gare, et où, soudain, l’on a envie de demeurer.
 
22/12/19
 
 
 
 
 
"Au crépuscule" (22/12/19). Tous droits réserv...

Donne des couleurs à la vie, ouvre les portes intérieures, celles qui mènent à la lumière, épelle tes secrets à la face du monde : il ne les flétrira pas, parce qu’il ne peut les comprendre. Prends ton élan pour briser net le désespoir, fais sa place à une joie immense : l’a...

Les arbres ont perdu
leurs feuilles,
 
comme eux, mon cœur
souffre d’amour,
 
au solstice d'hiver,
l’océan de la nuit
 
est au plus haut.
 
16/12/19
 
 
 
"Graphisme" (15/12/19). Tous droits réservés.
 
https://nsa40.casima...2/16/1912160...

La poésie n’a pas de forme fixe, pas de couleur, de pays, de drapeau. Elle vient sans crier gare, s’envole sans prévenir. Celui qui tient la plume n’a pas en mains les rênes de cette échevelée. Elle est aussi insaisissable que le vent, que le feu. C’est le cœur battant du lecteur qui est son seul espac...

«Dehors la nuit est gouvernée », écrit René Char : c’est que le poète se soucie, à tout instant, de cette belle indocile. Les postes avancés des étoiles sont sur son trajet de funambule. Rimbaud le rappelle assez, lui qui tend « des chaînes d’or d’étoile à...

Cueillir la part de rêve, cueillir la part d’amour, dans la tendresse humaine, avant que tout s’efface, que le cœur se disloque, que les mots se dispersent, comme un collier brisé roulant sur le parquet, que la Nuit nous défasse, qu’on rejoigne soudain le règne minéral... Dire son élan d’amour et...

Ce n’est pas la chose elle-même qu’il faut photographier, mais ce qui n’est pas immédiatement visible, ce qui est à la limite du visible. Ce n’est pas son amour lui-même qu’il faut dire, mais les ondes à la surface de l’océan, ébranlé tout entier par sa vague de fond.
 
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