michelconrad' Blog

C’est une course, une brûlure de toutes les minutes, quand le cœur poursuit son rêve, par mille chemins. Les mots, alors, te proposent un peu de paix : cinq secondes, un instant, une traversée d’étoiles. Chaque instant est à flanc d’abîme : d’une certaine façon, tout amour est sans...

Cet amour que l’on mendie,
à chaque âge de la vie,
 
est notre seule lumière,
l’oasis dans le désert,
 
tout le reste est falbalas,
oripeaux, dont on est las,
 
telle sera notre quête,
jusqu’à ce que tout s’arrête,
 
mais la poursuivra notre âme,...

Aimer, c’est frapper à la porte du jour, --  pour y faire entrer la vie.
 
24/1/20
 
 
 
 
 
 
 
"La primevère" (16/1/20). Tous droits réservés.
 
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Il y a toujours un mot, une phrase, susceptibles de devenir le sésame d’un cœur, mais ce mot, cette phrase qui sont en toi, sont infiniment proches et, pourtant, tout à la fois, infiniment lointains.
 

21/1/20
 
 
 
 
 
 
 
'La blancheur" (20/1/19). Tous droits réservés....

Chaque année, au jardin, autour du vieux puits, avec la même ferveur, la même impatience, les tulipes émergent de la nuit glacée de la terre : je sais les couleurs vives qu’elles vont porter, comme des étendards, au premier soleil du printemps. Un message invisible, silencieux, leur est parvenu, pour leur dire que...

Et si c’était une vague, un tsunami, la tendresse, – et qu’on accepte enfin de dire qu’elle renverse les murs et qu’elle seule peut, au bout du compte,  tout emporter ?
 
 
20/1/20
 
 
 
"Dans le matin étincelant" (19/1/19). Tous droits réservés.
 
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Ce que la rivière
arrache
à ses rives,
 
– et tout ce que l’amour
emporte
de nos rêves.
 
 
20/1/20
 
 
 
 
"Crépuscule sur la rivière" (19/1/20). Tous droits réservés
 
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Il existe tant de mots ! Il faudrait ne prononcer et n'écrire que ceux qui nous éclairent, qui nous sauvent.
 
 
 
 
19/1/20
 
 
 
 
 
"Matin d'hiver" (19/1/20). Tous droits réservés.
 
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« The time is out of joint » : la littérature ne peut plus, désormais, se contenter d’être une image d’Epinal, il faut la sortir, elle aussi, de ses gonds, en accordant au poème une place centrale, car lui seul peut avoir le souffle pour dire le refus de l’inacceptable, – et la course...

Il faut faire miroiter l’instant dans la lumière, comme on le fait d’un cristal, d’un diamant, explorer ses facettes, les impuretés qui sont en suspension dans sa transparence. Notre vie n’est faite que de cela, de cet ultime langage : celui d’un premier baiser, de deux mains qui se serrent, lorsque descend la...