Robert Redford et Meryl Streep interprètent les rôles principaux d’un film réalisé en 1985 : « Out of Africa ». La pellicule a immortalisé leur jeunesse. Désormais, pourtant, une autre intrigue se joue, dans notre esprit, chaque fois que nous voyons ce film : qui leur a volé leur jeunesse, quel est le ven...
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michelconrad' Blog
Demander de cesser d’aimer, c’est demander à la fleur de renoncer à la lumière, au paon du jour de renoncer au ciel bleu.
22/6/18
22/6/18
Il faudrait tant de mots, ou si peu, à la fois, pour dire l’accalmie du vent et le soleil qui envahit le paysage, comme l’amour envahit la pensée, la sonnerie des cloches qui tisse un invisible lien, entre ceux qui vécurent ici et nous qui y vivons, et qui tendra, peut-être, encore, un jour prochain, ce même lien...
Dans ces célèbres vers, « Je te donne ces vers afin que si mon nom... », Baudelaire souhaite apporter à son inspiratrice une sorte de renommée posthume. Les Romains, eux, avaient institutionnalisé l’inverse : la « damnatio memoriae » : une sorte de honte définitive...
« Aucun homme ne danse sobre, à moins d’être fou » (Cicéron). Le tout est de savoir dans quelle ivresse sombrer : celle des mystiques, tels que les « derviches tourneurs », qui dansent jusqu’à leur dernier souffle, ou celle de la poésie, quand une simple feuille de papier et un stylo peuvent faire t...
Certaines peuplades font une prière avant de cueillir des herbes sauvages. Je cueille des simples en me disant que leur fragrance est une parole qui est à certaines pages de nos littérateurs, ce qu’est une œuvre authentique à une pâle imitation.
23/6/18
23/6/18
Le vent du nord
depuis trois jours,
souffle et me mord,
il bat tambour,
depuis trois jours,
navrantes ombres,
il bat tambour,
le ciel est sombre,
navrantes ombres,
âpre est l’amour,
le ciel est sombre,
le vent du nord.
25/6/18
depuis trois jours,
souffle et me mord,
il bat tambour,
depuis trois jours,
navrantes ombres,
il bat tambour,
le ciel est sombre,
navrantes ombres,
âpre est l’amour,
le ciel est sombre,
le vent du nord.
25/6/18
Dans une lettre à Milena, Kafka écrit : « l’éclat de vos yeux supprime la souffrance du monde ». La beauté a ce pouvoir. Elle a même tous les pouvoirs : nous sommes les ombres de ce soleil.
23/6/18
23/6/18
Lorsque tarde la nuit,
le jour n’a pas de fin,
le cœur n’a pas d’oubli,
et jamais ne s’éteint,
le jour n’a pas de fin,
mais la tristesse règne,
et jamais ne s’éteint,
tout comme le soleil,
mais la tristesse règne,
tant que dure la vie,
tout comme le so...
le jour n’a pas de fin,
le cœur n’a pas d’oubli,
et jamais ne s’éteint,
le jour n’a pas de fin,
mais la tristesse règne,
et jamais ne s’éteint,
tout comme le soleil,
mais la tristesse règne,
tant que dure la vie,
tout comme le so...
Comme par effraction, le solstice d’été éclaire des endroits habituellement sombres de la maison : telle encoignure de la cuisine, telle marche de l’escalier, – comme si la lumière voulait, une fois pour toutes, écraser les ombres, radiographier, par le menu, la moindre étagère, comme l’...
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