Posté par michelconrad,
05 novembre 2019
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Tel le constructeur du « Palais idéal », recueillant des pierres le long de son chemin, le poète assemble, lui, ce qui est sans épaisseur, sans relief, qui n’encombre pas le paysage, qui n’est visible que de ceux qui daignent les regarder et qui acceptent de prendre le risque d’être touchés par ces vibr...
Posté par michelconrad,
03 novembre 2019
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Une improbable conjonction d’éléments est nécessaire à tout amour, – et, pourtant, cette conjonction qui se présente, soudain, c’est nous, nous seuls, parfois, qui nous efforçons de ne pas la voir, perdus que nous sommes dans nos pensées et incapables de percevoir la seule lumière qui nous permettr...
Posté par michelconrad,
02 novembre 2019
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« Nulla dies sine linea » : que ces lignes que je trace, chaque jour, soient semblables aux cordes tendues au sommet des montagnes tibétaines, – et auxquelles les pèlerins accrochent des tissus multicolores qu’agite le vent.
Posté par michelconrad,
31 octobre 2019
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169 visite(s)
On ne mesure pas assez ce que nous inspire un visage, ce que nous croyons pouvoir y déchiffrer et l’émotion, le cri qu’il exprime, parfois, ni ce que le nôtre, à notre insu, révèle de nous. Il y a là tout un abîme de silence et, dans un échange de regards, toute une conversation silencieuse des...
Posté par michelconrad,
30 octobre 2019
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La Beauté n’a pas un espace, elle a tous les espaces, elle est à la conjonction de tous les hasards, sur les bas-côtés des chemins, dans la perspective de tous les ciels, de tous les horizons, au plus secret de toutes les encoignures. Elle invente le monde, se blottit dans un rayon de soleil, dans une goutte de pluie, une feuille...