Ne vois-tu pas notre destin dans ces morts successives des fleurs dont ce n’est plus la saison, et dans ces tiges sèches, désormais, qui ont porté, il y a quelques jours, le flamboiement des hémérocalles – dont le nom seul pourrait désigner ce qu’il advient de toute chose et de nous-mêmes : ...

michelconrad' Blog
Vous aimer,
c’est avancer d’un pas,
dans les années-lumière
qui séparent les êtres.
18/8/19
"L’œuvre au noir" (17/7/19. (Tous droits réservés)
https://nsa40.casima...00912943385.jpg
c’est avancer d’un pas,
dans les années-lumière
qui séparent les êtres.
18/8/19
"L’œuvre au noir" (17/7/19. (Tous droits réservés)
https://nsa40.casima...00912943385.jpg
Il faut,
de façon ou d’autre,
être inconsolable
pour écrire.
12/8/19
"Des perles de pluie" (12/8/19). Tous droits réservés.
https://nsa40.casima...04533924074.jpg
de façon ou d’autre,
être inconsolable
pour écrire.
12/8/19
"Des perles de pluie" (12/8/19). Tous droits réservés.
https://nsa40.casima...04533924074.jpg
Pour tout ce qu’il entreprenait, mon père était dans la démesure. Dès quatre heures du matin, l’été, il était dans son jardin, où la passion des fleurs, des plantes et des arbres le dévorait. La seule trace qu’il me reste de sa passion des fleurs est une photo de ses hortensias luxuriants, ava...
L’art du kintsugi s’efforce de souligner la plaie de la porcelaine avec un fil d’or. L’art du poème, lui, transforme, afin que nul ne l’oublie, la blessure de l’âme en diamant de consolation.
10/8/19
"La cardère" (10/8/19). Tous droits réservé...
10/8/19
"La cardère" (10/8/19). Tous droits réservé...
Ce bruit léger des feuilles, ce tremblement des arbres dans le jardin, c’est le vent tiède du mois d’août, venu inventorier les mirabelliers et leurs fruits, et qui, pour rappeler simplement qu’il existe, caresse doucement les fleurs du liseron, dont les spirales étreignent les tiges des hémérocalles, dont l...
A propos de la poésie, René Char écrit : « la seule signature au bas de la vie blanche, c’est elle qui la dessine ». La vie naît et s’efface, sans laisser de traces, comme un archipel éphémère, toujours changeant, de nuages, qui se déplace dans le ciel, avant de disparaître...
La « ténèbre plus que lumineuse » est notre seule quête, celle qui fait que s’éclaire la nuit la plus sombre de chacun d’entre nous, et même celle de celui qui murmura « je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé », – car la poésie, astre du jour e...
Le mouvement d’ouverture et de fermeture des fleurs ou des feuilles, en fonction de la lumière, m’émerveille. – Nos cœurs, aussi, sont dans ce mouvement perpétuel, en présence de l’amour, ce soleil.
2/8/19
2/8/19
Chaque lettre d’amour ne peut être qu'incandescente, inachevée : la distance, l’absence font de chacune de nos phrases une main tendue en vain, une espérance inassouvie, un cri au-dessus de l’abîme.
1/8/19
1/8/19
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