michelconrad' Blog

Dans les hautes herbes,
le vent se faufile,
 
effleure chaque herbe,
comme en un adieu.
 
 

19/5/18
 
 
 
 
 
"Sentinelles de la lumière"  (18/5/18). Tous droits réservés
 
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« J’ai seul la clef de cette parade sauvage » : chacun de nous a la clef de ce festival des ombres, de cet inventaire des soleils que nous déployons pour convier la joie, de ce continent perdu où fleurissent nos rêves, de ce cet amour, en nous, aux ailes repliées qui sommeille et ne demande qu’...

C’est l’heure des grillons,
décline le soleil :
 
la Nuit, à reculons,
apporte ses merveilles.
 
 
18/5/18

Déjà fleurit l’acacia,
au soleil du mois de mai,
le sureau fleurit déjà,
je ne fais que de t’aimer,
 
au soleil du mois de mai,
se sont ouvertes les roses,
je ne fais que de t’aimer,
mon amour en est la cause,
 
se sont ouvertes les roses,
de toi seule vient ma joie,
mon amour e...

Lorsqu’on annonça, à la radio, dans les années 1980, que l’on allait diffuser la voix de Louise de Coligny-Chatillon (1881-1963), voix enregistrée alors qu’elle avait quatre-vingt ans , je m’efforçai de l’écouter avec la plus extrême dévotion, m’imaginant qu’elle allait pron...

La page blanche est un pays sans sentiers, chemins, ni routes, auquel ne mène aucune carte géographique. Quand on y entre, on ne peut pas ne pas penser aux mots d’ Antonio Machado : « le chemin se fait en marchant ». Vieille de plusieurs siècles, cette aventure est, pourtant, étonnamment moderne. Ce pays...

La photographie saisit l’état d’une fleur, d’un nuage : son objet est d’ouvrir une perspective nouvelle sur ce qui est visible. Le poème, lui, matérialise tout ce qui, en nous, est tout aussi éphémère, mais invisible : les états d’âme.

 
 
 
 
16/5/18

Mélancolie
des iris mauves,
 
qu’assaillent
les coquelicots.
 
15/5/18

Il est des êtres dont on se sent, d’emblée, très proche, comme si les harmoniques de leur âme s’accordaient avec les harmoniques de la nôtre, – et cela sans même que l’on sache grand-chose de leur vie. Le son d’une voix, l’éclat d’un regard, quelquefois, suffisent. On se sent en...

D’où viendra la joie,
chaque être l’ignore,
nous mènent nos pas
vers quelque trésor,
 
chaque être l’ignore,
reste l’espérance,
vers quelque trésor,
car à toi je pense,
 
reste l’espérance,
d’un geste de toi,
car à toi je pense,...