michelconrad' Blog

Crois en ton étoile,
au cœur de la nuit,
l’Amour est un Graal,
comme en chaque vie,
 
au cœur de la nuit,
au cœur des tourments,
comme en chaque vie,
l’espoir est ardent,
 
au cœur des tourments,
quand le ciel est pâle,
l’espoir est ardent :
crois en ton é...

Les fleurs des marronniers
parsèment les trottoirs,
 
– confettis du printemps.
 
 
15/5/18
 

La quotidienneté est un sable où gît, à notre insu, le cristal d’une rencontre. Si la rencontre advient, telle une aurore, on se demande comment nous avions pu ne pas en voir les avant-signes, – alors même que, déjà, nous ne pouvons plus endiguer l’afflux de sa lumière.
 
 
15/5/18...

Un poème de Guillevic évoque le temps :
 
« Courte est la journée,
courts sont les jours,
 
courte encore est l’heure,
 
mais l’instant s’allonge
qui a profondeur ».
 
C'est assez dire que, si nous ne pouvons agir sur le rythme immuable des horloges, il nous fa...

Quand on dort seul, ce n’est pas le corps, c’est l’âme qui s’inquiète. La nuit est abrégée par les feux de l’insomnie. Exilée des légèretés de la tendresse, l’âme devient captive des charrois de la solitude.
 
 
 
 
14/5/18

En coupant la tige de la marguerite, tu abrèges sa vie, tu ajoutes un poids à la douleur du monde. Tu devrais, tout au contraire, laisser vivre ces plantes qui contemplent le ciel mieux que tu ne saurais le faire, car elles sont consubstantielles à la lumière.
 
 
14/5/18

La poésie n’est pas l’Almanach Vermot, elle ne contient pas l’heure du lever et du coucher du soleil, ni le calendrier lunaire, pour réussir ses plantations, ne conseille rien, n’enseigne rien : elle apprend, tout au plus, à regarder ces miracles : les fleurs.
 
 
 
14/5/18

A l’image du phototropisme des plantes, notre cœur se donne, sans compter, à ce soleil : aimer.
 

14/5/18

Dès l’aube, le premier oiseau siffle la fin de la nuit. Il sait sans doute, déjà, tout, sur le jour à venir. Secrètement, je l’envie d’avoir, dans son cœur, tant de sérénité.
 

14/5/18

Il arrive que la vie soit une route de nuit, quand, sur l’auto-radio de la voiture, Michel Petrucciani interprète « Besame mucho » comme s’il adressait une supplique à quelqu’un, avec pour seul écho, un infini silence, – tant il est vrai que vivre sans amour est une route de nuit, dans l’att...