La passion amoureuse ne se décrète pas, pas plus que la poésie : l’une et l’autre viennent par des chemins de traverse. Celui que son propre poème n’étonne pas peut se dire qu’il ne pourra étonner personne. C’est la chance et le hasard qui décident de nos amours.
Le seul amour qui puisse se survivre est fait de chair et d’âme, faute de quoi, un jour, nous aussi, nous gémirons : « la chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres ». Sans la complicité des esprits, il faudra, un jour, se dire : « toute l’eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle ».
A travers tous les « Brocéliande », notre espoir ardent est un feu qui, sans cesse, cherche son aliment.
Le seul amour qui puisse se survivre est fait de chair et d’âme, faute de quoi, un jour, nous aussi, nous gémirons : « la chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres ». Sans la complicité des esprits, il faudra, un jour, se dire : « toute l’eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle ».
A travers tous les « Brocéliande », notre espoir ardent est un feu qui, sans cesse, cherche son aliment.
30/9/19
"Pastel d'automne" (30/9/19). Tous droits réservés