Posté par michelconrad,
26 mars 2018
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Tout ce que nous écrivons, que l’on croit si vaste, n’est peut-être que minuscule,
la seule leçon à recevoir est celle du matin qui se lève,
la couleur si changeante du jour et ce remuement invisible des choses,
tandis que s’en vient, à grand pas, le printemps, pour accomplir avec foi son gra...
Posté par michelconrad,
26 mars 2018
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Dans ce monde qui n’a pas la parole, la flore, il est possible de discerner des formes de langage : fleurir, fructifier, n’est-ce pas dire , tout autant que nous tentons de le faire avec des mots ?
La fragrance du genévrier, n’est-ce pas exprimer, aussi, cette espérance : le printemps en chemin ?...
Posté par michelconrad,
26 mars 2018
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Il faut revenir au sens premier de cette expression : « l’école buissonnière ». Oui, les buissons sont une école , par la flore qu’on y trouve, par les oiseaux qui y demeurent. La Nature apprend, enseigne, elle est généreuse en conseils, en exemples, en modèles. Elle donne son énergi...
Posté par michelconrad,
25 mars 2018
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La nature enseigne la métamorphose : la glace et la neige redeviennent eau, l’arbre se meurt, le bois devient cendre, la plante fleurit : nous sommes partie prenante de ces métamorphoses, qui figurent, en accéléré, nos destins. Nos émotions, nos sentiments, nos désirs naissent, meurent, renaissent, tout autant. Auj...
Posté par michelconrad,
23 mars 2018
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Le chef d’orchestre dirige, sans partition, tout un orchestre, en écoutant chanter en lui la symphonie. Le poète, lui, s’efforce seulement de conduire, sur la page, le bruyant silence d’un cortège de mots.