michelconrad' Blog

Dans le train qui nous conduisait à Paris, E. et moi, je lui récitai ces vers de Rimbaud, qui ne cessent de me hanter : « à quatre heures du matin, l’été/ le sommeil d’amour dure encore/ dans les bosquets l’aube évapore/ l’odeur du soir fêté ». E . voulait éblouir le provincial...

Ce qu'il reste de l'amour,
ce sillage de lumière,
 
 
ce sillage de silence,
ne peut, tout à fait, se perdre
 
et voyage, quelque part,
dans l'infini des étoiles.
 
 
 
 
 
"Au soleil levant" (16/1/17) . Tous droits réservés
 
http://nsa39.casimages.com/img/2018...

Accorde du temps au silence,
laisse-lui déployer ses ailes,
il apaisera ta souffrance,
il te guidera vers toi-même,
 
accorde du temps à l'amour,
laisse-lui tendre ses pavois,
il rendra léger ton cœur lourd,
il te guidera vers ta joie.

L'amour n'a pas de serrure,
pas de porte,
 
 
il va et vient, voyageur,
aussi léger que le vent,
 
fantasque , comme une pensée,
il va, au long des chemins,
 
il va, imprimant sa trace,
que rien, après lui, n'efface.
 
 
 
 
 
"Dans la brume" (13/1/18).  Tous droi...

L’océan qui n’entame pas la falaise
n’est pas l’océan,
 
la nuit qui n’éveille pas les étoiles
n’est pas la nuit,
 
un poème qui ne fait pas trembler
n’est pas un poème,
 
l’amour qui n’est pas un soleil
n’est pas l’amour....

La vie est une course :
j’ai couru jusqu’à toi,
 
la vie est un matin :
j’ai dormi jusqu’à toi,
 
la vie est une danse :
j’ai dansé jusqu’à toi,
 
la vie est une joie :
j’ai langui jusqu’à toi.
 
 

18/1/18
 ...

T’aimer
contre les blessures,
 
contre les jours
nimbés de pluie,
 
contre les portes
qui se ferment,
 
contre l’absurdité,
l’oubli. T’aimer
 
pour retrouver
le goût de l’aube,
 
la lumière de l’été,
pour dire adieu
 
au chag...

Mendiant du rêve,
je frappe
 
aux portes des mots,
cherchant
 
à faire étinceler la vie.
 
 
 

 
"Paysage" (18/1/18). Tous droits réservés.
 
http://nsa39.casimag...52034385007.jpg

Bousculer
les vieux fantômes,
 
la solitude
et la mort,
 
– ramasser le gant
de la vie.

Puisque la vie, puisque le jour
me tiennent loin de mon amour,
 
je chanterai ma peine au vent,
à la clairière, au ciel changeant,
 
je changerai ma peine en or,
transmutant le verbe en trésor,
 
je marcherai dans les saisons,
transformant mon deuil en chansons,
 
et je dirai comment ma belle
c...