
michelconrad' Blog
Son visage, sur la photo,était à fleur d'âme,--je savaisque je ne la rencontrerais jamais.
Vient l'heure des lys orangés : devant la maison, ils se balancent, dans le vent. De leurs lueurs, ils illumineront quelques jours de Juin, avant que la vague des hortensias mauves, roses et blancs ne les submerge, --car c'est la main du Temps qui fait tourner ce kaléidoscope de couleurs.
L'on passe près de cette variété de roses , d'un rouge profond, qui regroupe ses fleurs en bouquets, tendus vers le ciel : --qui s'intéresse à leur beauté ? Pourtant, au-delà du « bruit » et de la « fureur », autour d'elles, c'est le silence ardent de ces fleurs, sous la lumineuse morsure du soleil, qui fait le prix de cet instant.
Rose,perdue parmi les herbes,ton éclatne se perd pas,il consolele coeur et l'âme.
Campanule blanche,fleur venue de nulle part,messagère du silence,tu grandis dans des interstices,--comme grandit le bonheur,dans les interstices de la vie.
Dans les eaux glacéesde la nuit,la mémoire de nos amourssurvit à la chaleur des corps,--ainsi, le souvenir des fleurssurvit à ces fleurs elles-mêmes.
Tous nos coeurs sont, sans doute, d'une façon ou d'une autre, des jardins abandonnés, dans lesquels nous n'avons pas su faire fleurir et prospérer la fleur, immensément fragile, de l'amour.
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