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michelconrad' Blog



Je revois

Posté par michelconrad, 31 juillet 2010 · 422 visite(s)

Je revois Eve Malleret, me faisant découvrir la « Closerie des Lilas », sa joie de me montrer les plaques de cuivre, au coin des tables, où s'asseyaient Lénine et Apollinaire.Je revois cette lettre d'une inconnue, me proposant de m'interwiever  dans une émission, qui me serait consacrée, et qui aurait , pour titre : « Michel Conrad, sol, solei...


Au retour

Posté par michelconrad, 30 juillet 2010 · 450 visite(s)

Au retour d'une fugue que je fis, adolescent, mon père m'offrit une édition  des Poèmes de Rimbaud, avec cette dédicace, rédigée de sa main : « Jean-Jacques Rousseau, Arthur Rimbaud, Michel Conrad : la lignée des fugitifs. Bon courage, mon petit ».Aujourd'hui, je ne fais plus que rêver de fuir, sans fuir jamais : mon stylo-plume me tient lieu...


"Poetry

Posté par michelconrad, 29 juillet 2010 · 464 visite(s)

« Poetry is what gets lost in translation », écrit Robert Frost. Certes, tout l'effort extraordinaire que fit mon amie Eve Malleret, pour traduire Marina Tsvétaïva, a, peut-être, laissé en chemin quelques diamants de l'écriture de Marina, ses ruptures syntaxiques, si difficilement traduisibles, par exemple.Plus profondément encore, et en amont de...


Quand j'ouvris

Posté par michelconrad, 28 juillet 2010 · 326 visite(s)

Quand j'ouvris la porte, une trouée claire, dans le ciel, me sembla une sorte de signe. Plus tard, le ciel  devint uniformément gris :  comme tout, dans la Nature, autour de nous, le ciel est en mouvement perpétuel, comme notre âme elle-même, ce qui justifie cette réplique d'un personnage de Victor Hugo : "Pourquoi vivez-vous ? --Par curiosité...


Rose

Posté par michelconrad, 25 juillet 2010 · 373 visite(s)

Rose du matin :remèdeau chagrin.


Confronter

Posté par michelconrad, 24 juillet 2010 · 418 visite(s)

Confronterses motsau silence.


Il n'y a pas

Posté par michelconrad, 23 juillet 2010 · 360 visite(s)

Il n'y a pas d'oisiveté pour celui qui écrit : il n'y a que des minutes, fertiles et douces, comme un jardin d'Eden, ou d'autres, stériles et âpres, comme un désert sans fin.Il n'y a pas de solitude pour celui qui écrit : il n'y a que les fantômes  gémissants du passé, ou les rêves exaltés de l'avenir.


A l'emplacement

Posté par michelconrad, 21 juillet 2010 · 436 visite(s)

A l'emplacement des roses rouges pour lesquelles j'écrivis un poème, un jour de grand soleil, au milieu d'une foule de gens, il ne reste que des tiges de roses défleuries, solitaires, dans la tièdeur du soir.Le poème a enfermé, dans un halo d'éternité, ces roses d'un jour de grand soleil, comme il le fait des choses et des êtres : n...


Dans la véranda

Posté par michelconrad, 20 juillet 2010 · 393 visite(s)

Dans la véranda, l'abeille bute, bruyamment, contre une vitre, près d'une porte grande ouverte. Ainsi nous obstinons-nous, parfois, dans une direction, sans voir la porte ouverte vers un autre destin.


La glycine

Posté par michelconrad, 19 juillet 2010 · 486 visite(s)

La glycine et la clématite lancent, éperdument, dans le vide, leurs filaments verts, cherchant où s'accrocher, pour aller épanouir leurs fleurs , plus haut, vers la lumière. Ainsi le poète lance ses poèmes, dans l'inconnu du monde, à la recherche d'un écho susceptible de faire naître en lui l'émotion nécessaire à de nouveaux poèmes.






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