Je revois Eve Malleret, me faisant découvrir la « Closerie des Lilas », sa joie de me montrer les plaques de cuivre, au coin des tables, où s'asseyaient Lénine et Apollinaire.Je revois cette lettre d'une inconnue, me proposant de m'interwiever dans une émission, qui me serait consacrée, et qui aurait , pour titre : « Michel Conrad, sol, solei...

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Au retour d'une fugue que je fis, adolescent, mon père m'offrit une édition des Poèmes de Rimbaud, avec cette dédicace, rédigée de sa main : « Jean-Jacques Rousseau, Arthur Rimbaud, Michel Conrad : la lignée des fugitifs. Bon courage, mon petit ».Aujourd'hui, je ne fais plus que rêver de fuir, sans fuir jamais : mon stylo-plume me tient lieu...
« Poetry is what gets lost in translation », écrit Robert Frost. Certes, tout l'effort extraordinaire que fit mon amie Eve Malleret, pour traduire Marina Tsvétaïva, a, peut-être, laissé en chemin quelques diamants de l'écriture de Marina, ses ruptures syntaxiques, si difficilement traduisibles, par exemple.Plus profondément encore, et en amont de...
Quand j'ouvris la porte, une trouée claire, dans le ciel, me sembla une sorte de signe. Plus tard, le ciel devint uniformément gris : comme tout, dans la Nature, autour de nous, le ciel est en mouvement perpétuel, comme notre âme elle-même, ce qui justifie cette réplique d'un personnage de Victor Hugo : "Pourquoi vivez-vous ? --Par curiosité...
Il n'y a pas d'oisiveté pour celui qui écrit : il n'y a que des minutes, fertiles et douces, comme un jardin d'Eden, ou d'autres, stériles et âpres, comme un désert sans fin.Il n'y a pas de solitude pour celui qui écrit : il n'y a que les fantômes gémissants du passé, ou les rêves exaltés de l'avenir.
A l'emplacement des roses rouges pour lesquelles j'écrivis un poème, un jour de grand soleil, au milieu d'une foule de gens, il ne reste que des tiges de roses défleuries, solitaires, dans la tièdeur du soir.Le poème a enfermé, dans un halo d'éternité, ces roses d'un jour de grand soleil, comme il le fait des choses et des êtres : n...
Dans la véranda, l'abeille bute, bruyamment, contre une vitre, près d'une porte grande ouverte. Ainsi nous obstinons-nous, parfois, dans une direction, sans voir la porte ouverte vers un autre destin.
La glycine et la clématite lancent, éperdument, dans le vide, leurs filaments verts, cherchant où s'accrocher, pour aller épanouir leurs fleurs , plus haut, vers la lumière. Ainsi le poète lance ses poèmes, dans l'inconnu du monde, à la recherche d'un écho susceptible de faire naître en lui l'émotion nécessaire à de nouveaux poèmes.
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