Avec sa vigne vierge écarlate, qui, à l'approche de l'automne, envahissait tout le mur, côté rivière, la maison semblait un navire qui prend feu en mer. On éprouvait, en la regardant, un sentiment d'urgence de la vie, qu'on ne ressent, peut-être, jamais mieux qu'à l'approche de la mort des choses et des êtres.Aujourd'hui, l...

michelconrad' Blog
Quand rien ne resterait de doux,rose rouge,tu nous rappelles la douceur,quand rien ne serait ordonné,tu rappelles l'ordre des choses,au milieu des échos du monde,tu nous enseignes le silence,quand plus rien n'aurait de fragrance,tu gardes ton parfum secret,quand rien ne vaudrait de vivre,tu enseignes à te contempler.
Le soleil se lève, du côté de la rue, de l'église, du cimetière, et projette l'ombre d'une croix sur la façade de la maison : horizontalité, verticalité, nous sommes, tous, semblables à cette croix, faits de cette « poussière », à laquelle nous retournerons, et de ces « forces supérieures », dont parle Marina Tsvétaïeva (Correspondance à trois...
Matin peuplé de tourterelles,les colverts, à mon approche,poursuivent leur nage gracile,la lavande et la vigne viergesont mortes de trop peu d'amour.H./Lun/9/8/10/9H17
Rythme de vie : c'est cela, aussi, la poésie ! Comme la rose est, déjà, tout entière, dans le bouton de rose, comme la journée est, tout entière, dans le matin, la poésie est déjà , tout entière, dans le premier mot qui vient à l'esprit, et qui, avant d'être un mot, est un rythme, rythme de vie.
Celui qui écrit n'en a jamais fini de parler de l 'écriture : les signes les plus infimes que lui renvoie son lecteur, s'ils témoignent d'une compréhension juste et sensible de ce qu'on a voulu dire, ébranleront, l'espace d'une seconde, cette phrase de « l'Ecclésiaste » qui est la pierre d'achoppement, pourtant, de « l...
Qui observe le ciel se rendra, très vite, compte que le ciel suit des cycles : d'heure en heure, le spectacle change...Ce n'est plus le même ciel et il ne transmet plus les mêmes signes.Ces archipels de nuages du milieu du jour, avec ces grandes trouées de ciel bleu, n'ont plus rien à voir avec ce ciel gris, cotonneux, où virevoltaient les hir...
Apporté par les oiseaux, un hibiscus à fleurs blanches est né, près de la maison. Près de la baraque de jardin, une campanule à fleurs blanches vit les dernières heures de son règne. Dans la clôture, le fidèle liseron offre à lire sa corolle blanche.Alors que l'hibiscus à fleurs mauves et l'hortensia , à la couleur irréelle, me plongent dans une s...
Le matin a sa plénitude, avant de n'être que l'antichambre du milieu du jour.Quiconque n'a pas ouvert sa fenêtre, ou sa porte, assez tôt, a manqué cette fraîcheur de bouton de rose, cet instant de tous les possibles.
L'escalier est de bois blond : combien de temps, encore, à le descendre ? Puis, ce sera une autre vie, une autre ville. J'attends de grands miracles : que l'écriture m'ouvre toutes les portes. Il n'en sera, peut-être, rien.Le ciel est d'un bleu absolu, un bleu qui ne triche pas. Dans l'écriture aussi, il ne faut jamais tricher...
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