michelconrad' Blog

Pour source, pour magie, pour bonheur, pour refrain, pour ineffable joie, pour chanson, pour lilas, pour printemps, pour violette, pour soleil, pour bonheur nonpareil, pour douceur dans l’été, pour raison d’exister, pour admirable automne, pour chaleur dans l’hiver, pour refrain, pour poème, pour oubli, pour pays, pour r...

Après une attente infinie,
serai-je, un jour, auprès de vous,
dans la lumière de la vie,
 
éperdu d’amour le plus fou,
tandis que vous êtes lointaine,
vous, que je supplie à genoux,
 
quand la vie passe, avec sa traîne,
mon rôle est d’être votre absent,
loin de votr...

Aimer ne donne aucun droit, sinon un droit de souffrance. Cependant, la plainte d’un amour est entendue par les anges : eux seuls la voient et l’entendent. Ils lisent et relisent dans le cœur de l’infortuné et tiennent ensuite conciliabule. Dans l’espace où ils règnent, les mots sont la seule valeur, ils le...

Dans ma rue, les fleurs des tilleuls et celles des troènes dispersent leur fragrance. Viendras-tu , un jour, dans ma rue ? Les roses du portique qui mène à ma maison défleurissent déjà. Sonneras-tu, un jour, à ma porte ? L’homme vit d’espérance, plus que de pain et d’eau. La grande roue d...

Une immensité
d’amour me traverse,
quelquefois me berce,
quelquefois me blesse,
 
c’est, en moi, l’été,
c’est, en moi, l’hiver,
paradis, enfer,
qui jamais ne cessent,
 
vous tendant la main,
ainsi, je vous aime,
d’un amour extrême
qui est mon destin....

Il est, toujours un peu plus, l’heure de vous aimer,  la vie est le navire de toutes les errances, et sans destination autre que l’abîme. Je vis dans l’espérance que nos âmes se voient, par-delà le visible, qu’elles se rêvent, par-delà le rêve. Lorsque résonne votre voix, il me semble re...

Tu rêves d’un champ de lin,
ou de coquelicots,
tu regardes la flore
comme on voit un trésor,
 
tu plains tous les insectes
qui vivent dans les herbes,
et souvent disparaissent ,
broyés par des machines,
 
une chouette te parle
des choses de la vie,
-- mon cœur ne fait que ça :...

« Ah çà !  l’horloge de la vie s’est arrêtée tout à l’heure. Je ne suis plus au monde »(Rimbaud, Poésies, Poésie /Gallimard, p.186)  : quelle plus juste évocation de l’écriture ? « L’horloge de la vie », seule la plume d...

Ton rire m’a sauvé
de toutes les misères,
 
du sérieux et de l’âge,
il m’ouvre un paradis
 
sur les jeux de l’enfance,
me libère de tout,
 
des blessures du temps,
de la nuit à venir,
 
-- je reçois, dans ton rire,
la douceur de l’instant....

Le pays de votre voix
de votre rire
est la contrée
où l’amour naît,
 
votre âme y met
toutes les fleurs,
tous les parfums
et je renais,
 
le temps n’a plus
cette importance,
qu’il a souvent,
 
il ne reste
plus qu’un printemps
où les mots dansent....