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Quête éperdue

Posté par Esterina, 30 août 2018 · 507 visite(s)

Le vent balaie le ciel songeur
Et peine à dissiper les brumes
De  mon cœur lourd, tel une enclume,
Perclus de manque et de douleur. 
 
Un œil scrute indiscrètement
Entre les nuages d’argent
Mon laborieux cheminement,
Errance d’un cœur indigent
 
Quêtant un regard familier
Un baume de paix pour son âme.
Où désormais se réfugier
Dans les lassitudes, les drames ?
 
Ma seule patrie, mon trésor,
Où puiser le souffle de vie ?
Parfois je crois que tout est mort,
Tout a fui quand tu es parti.
 
30.08.2018
 



... qu’elle décontenance
qu’elle désempare puissamment
la décisive métamorphose
parente de l’absence et de la douleur!...

... et pourtant
cette part du traversant déjà
qui ainsi musicale se mue en poème
et se prolonge de chaque lecture possible

de chaque réception émue


Cordiale gratitude,

Loup-de-lune

J'aime bien ce texte, bien que triste. Il me fait penser à des strophes de Lamartine, les suivantes :

 

En vain le jour succède au jour,
Ils glissent sans laisser de trace ;
Dans mon âme rien ne t’efface,
Ô dernier songe de l’amour !
...
C’est toi que j’entends, que je vois,
Dans le désert, dans le nuage;
L’onde réfléchit ton image;
Le zéphyr m’apporte ta voix.
...

Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques

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