A W.-D., mon ami poète du bout du monde
Une goutte de terre au beau milieu des flots,
Petit bout d’Amérique en ses malheurs enclos,
Un frêle morceau d’île au bord de l’océan,
Un pays palpitant au désespoir béant...
En quelques mots, l’esprit emporté par le sien,
Son doux cœur frémissant à l’unisson du mien,
J’ai épousé ces ciels, ces visages ardents,
Depuis mon horizon paisible et inconscient.
Fenêtre ouverte en grand sur une terre exquise
De couleurs chatoyantes en rivages offerts
Aux caprices insensés du ciel et de la mer,
Aux soubresauts cruels de failles insoumises.
Son verbe délicat, sa passion singulière
Me contèrent l’espoir, la douleur et l’enfer
D’un peuple survivant à ces fléaux fatals
Quêtant dans le ciel noir un étrange fanal,
Les mains nues, le cœur pur, la foi inaltérable,
D’un pays mystérieux, aux charmes désirables,
Sortilèges enchanteurs, poésie foudroyante,
Et toutes ses fiertés méconnues mais criantes.
Dès lors je rêve en vain aux cimes majestueuses,
Aux azurs infinis, aux plages langoureuses,
Aux arbres tropicaux, à la lumière reine,
Qui portent en leur sein tant de souffrances humaines…
20.11.2022
Une goutte de terre au beau milieu des flots,
Petit bout d’Amérique en ses malheurs enclos,
Un frêle morceau d’île au bord de l’océan,
Un pays palpitant au désespoir béant...
En quelques mots, l’esprit emporté par le sien,
Son doux cœur frémissant à l’unisson du mien,
J’ai épousé ces ciels, ces visages ardents,
Depuis mon horizon paisible et inconscient.
Fenêtre ouverte en grand sur une terre exquise
De couleurs chatoyantes en rivages offerts
Aux caprices insensés du ciel et de la mer,
Aux soubresauts cruels de failles insoumises.
Son verbe délicat, sa passion singulière
Me contèrent l’espoir, la douleur et l’enfer
D’un peuple survivant à ces fléaux fatals
Quêtant dans le ciel noir un étrange fanal,
Les mains nues, le cœur pur, la foi inaltérable,
D’un pays mystérieux, aux charmes désirables,
Sortilèges enchanteurs, poésie foudroyante,
Et toutes ses fiertés méconnues mais criantes.
Dès lors je rêve en vain aux cimes majestueuses,
Aux azurs infinis, aux plages langoureuses,
Aux arbres tropicaux, à la lumière reine,
Qui portent en leur sein tant de souffrances humaines…
20.11.2022
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
Vous en parlez si bien !
Cela me donne aussi envie de les connaître, ces êtres malmenés par l'existence même, ce petit bout de terre si joliment décrit, et cet ami poète qui charme votre vie...