Assoiffées d'absolu,
Elles ne sont qu'un survol des pires solitudes,
Un apparat glacé qui séquèstre leur langue,
Comme on déconfirait la fraîcheur de la vie.
Et d'un pâle étanchoir, elles flattent les douves,
Et s'abreuvent en vain où leur conscience stagne.
Mouvement solennel sur les êtres poreux,
Qu'à l'étoupe peignée,
une âme sans débord se contente d'elle-même.
La belle indifference.
Le sable est une ruine
Où leurs regards s'engravent.
Elles demeurent si arides.
Elles ne sont qu'un désert.
Elles habitent ici.
Elles ne sont qu'un survol des pires solitudes,
Un apparat glacé qui séquèstre leur langue,
Comme on déconfirait la fraîcheur de la vie.
Et d'un pâle étanchoir, elles flattent les douves,
Et s'abreuvent en vain où leur conscience stagne.
Mouvement solennel sur les êtres poreux,
Qu'à l'étoupe peignée,
une âme sans débord se contente d'elle-même.
La belle indifference.
Le sable est une ruine
Où leurs regards s'engravent.
Elles demeurent si arides.
Elles ne sont qu'un désert.
Elles habitent ici.